Clé Live USB : mode d'utilisation?

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Un boot ne devrait rien avoir de confidentiel, à moins d’avoir quelque-chose à cacher.
Question de goût, mais j’aime bien « voir » ce que je vais écrire dans un boot.
Et c’est quand-même plus dans l’esprit « Debian ».

@max48
Tu dois tout pouvoir faire de windows : ventoy-1.0.25-windows.zip

Juste pour info, et surtout pas embrouiller, s’il s’agit de juste faire du dépannage de PC 3 fois par an, Knoppix me parait hyper lourdingue pour rien.
Une distrib super légère et bien foutue car très modulaire est Slitaz (j’ai déjà fourni le boot grub2 plus haut).
Juste un iso de #50 MB, un peu l’extrême opposé de Knoppix.

Donc, déjà réfléchir à l’objectif de la manœuvre (usage courant ou rare dépannage, ce n’est pas pareil), et estimer l’effort qu’on accepte à y consacrer.
Pas un sujet simple de toute façon.

Je vise un usage courant.

Est-ce que, comme Knoppix, on peut installer des paquets Debian (point soulevé antérieurement par anonyme2)? Ils ont nombreux les paquets Debian… Il semble que plusieurs distributions soient issues de Debian.
Merci.

Salut ,

Qu’est-ce que tu veux dire par le tien? :thinking:

Non Slitaz n’utilise pas des paquets Debian. Il s’agit d’applications optionnelles packagées pour être le plus autonome possible.

Mais Slitaz gère le mode « persistant », non seulement pour des données personnelles (configuration etc), mais aussi les paquets, à sa manière. C’est bien foutu, mais oublie Slitaz.

Si la liste proposer ne te plait pas tu fourni une ISO et le soft se démerde avec dans la limite du possible.

Oui, je vais oublier cette option pour le moment. Je vais tenter d’installer Knoppix.
Merci de ta contribution.

Ok.
Je suis curieux. Nous avons le choix de combien de distributions dans la liste?

La liste est longue a toi de tester :wink:

En fait non, GRUB ne peut pas « booter directement sur une image ISO ». Tout ce qu’il peut faire, c’est monter une image ISO et charger un noyau et son initrd contenus dans celle-ci comme dans les exemples d’entrée de menu que tu cites. Mais ce n’est pas suffisant : la suite des opérations dépend de la capacité du noyau et de l’initrd à monter une image ISO. Par exemple l’initrd contenu dans les images ISO d’installation de Debian (je ne parle pas des images live) ne sait pas monter une image ISO donc le processus d’installation échouera à la phase de recherche du CD indispensable à la suite.

noatime inclut nodiratime
noatime n’apporte pas grand-chose à l’option par défaut relatime
Je doute que les clés USB supportent l’option discard. Pas les miennes en tout cas.

Peut-être pas 20 (heureusement pour ma vieille clé de 1 Go qui reçoit chaque nouvelle version de l’image d’installation netinstall multi-arch stable depuis de nombreuses années), mais l’endurance en écriture des clés USB est beaucoup plus faible que celle des SSD.

Non, ce n’est pas suffisant. Une clé USB peut devenir inutilisable (plus de médium présent, ou bloquée en lecture seule) et continuer à être listée par ces commandes.

Ce n’est pas un problème. Le système de fichiers ISO contient l’information de sa taille et il n’y a pas de raison d’aller lire au-delà. Dans le cas d’une image hybride, la table de partition fixe aussi les limites des partitions contenues dans l’image.

Pour oser écrire ça tu n’a jamais dû utiliser un partitionneur avec une clé USB sur laquelle on a écrit une image ISO hybride comme le sont toutes les images ISO conçues pour être amorçables nativement sur une clé USB et qui contiennent une table de partition.

Apprendre le fonctionnement de GRUB n’est pas une fin en soi pour tout le monde.

Non, la table de partition existe déjà puisqu’elle est incluse dans l’image ISO hybride.
L’inconvénient est que si on écrit une nouvelle image sur la clé (pour une mise à jour par exemple) alors on écrase la table de partition modifiée.

Tu n’as jamais dû essayer pour oser écrire ça. Je l’ai fait, ça n’a rien cassé. Cette possibilité est même mentionnée dans le manuel d’installation de Debian.
https://www.debian.org/releases/stable/amd64/ch04s03.fr.html#usb-copy-isohybrid :

L’image hybride n’occupe pas toute la place sur la clé. Si vous n’avez qu’une seule clé ou si vous souhaitez mettre tout ce qui vous est nécessaire sur un seul périphérique, il peut être intéressant d’utiliser l’espace libre pour stocker d’autres fichiers, microprogrammes, paquets, etc.

Pour cela, vous devez créer une deuxième partition FAT, monter la partition et y copier et décompresser le microprogramme.

Quand je copie une image iso sur la clé avec la commande dd et que je veux ajouter une partion après

root@debian:~# fdisk /dev/sdc

Bienvenue dans fdisk (util-linux 2.36).

Les modifications resteront en mémoire jusqu'à écriture.

Soyez prudent avant d'utiliser la commande d'écriture.

Le périphérique contient déjà une signature « iso9660 »; elle sera supprimée par une commande d'écriture. Consultez la page man de fdisk(8) et l'option --wipe pour plus de détails.

wipefs /dev/sdc
DEVICE OFFSET TYPE    UUID                   LABEL
sdc    0x8001 iso9660 2020-09-26-13-16-47-00 d-live nf 10.6.0 lx amd64
sdc    0x1fe  dos                            
sdc    0x200  gpt     

J’ai créé une partition sdc3 quand même et sauvegardé avec la commande w

Commande (m pour l'aide) : w
La table de partitions a été altérée.
Appel d'ioctl() pour relire la table de partitions.
Synchronisation des disques.

périphérique Amorçage   Début     Fin Secteurs  Taille Id Type
/dev/sdc1    *              0 5761535  5761536    2,7G  0 Vide
/dev/sdc2                1596    7483     5888    2,9M ef EFI (FAT-12/16/32)
/dev/sdc3             5780000 7831551  2051552 1001,7M 83 Linux

Effectivement l’image iso est partiellement cassé, on à l’écran Debian de choix, je sélectionne démarrer le live-cd mais le boot se fini sur un prompt Busybox initramfs

Voilà aussi pourquoi j’ai finalement utilisé Ventoy

Forcément, si tu laisses fdisk effacer la signature ISO9660 alors qu’il t’a prévenu… Il faut l’en empêcher avec l’option --wipe never.

effectivement

sudo fdisk --wipe never /dev/sdc

Bienvenue dans fdisk (util-linux 2.36).
Les modifications resteront en mémoire jusqu'à écriture.
Soyez prudent avant d'utiliser la commande d'écriture.

Il périphérique contient la signature « iso9660 » et elle peut rester sur le périphérique. Il est recommandé de nettoyer le périphérique avec wipefs(8) ou fdisk --wipe pour éviter d'éventuelles collisions.

j’ai créé la partition 3 sans altérer la clé puis j’ai formaté sdc3 avec l’outil Disque

Capture d’écran du 2020-10-24 23-24-27

La clé boot bien sur le live Debian :+1:
j’ai bien accès à la partition « donnees » dans laquelle j’ai sauvegardé la capture d’écran que voilà

Capture du 2020-10-24 21-35-14

Nickel :clap:
Merci PascalHambourg

Conclusion, mon petit pense-bête

Vous amenez le terme hybride dans la discussion. J’ai fait de la recherche sur Google : « image ISO hybride » et «définition image ISO hybride» et je n’ai rien trouvé. On parle de la façon de créer une image ISO hybride. Je voudrais savoir qu’est-ce que ça veut dire.

J’ai trouvé la définition d’un disque hybride : «Un disque hybride est un disque optique sur lequel plusieurs systèmes de fichiers sont installés. »

Est-ce que cela a un rapport avec les systèmes de fichiers?

En passant, merci beaucoup pour vos nombreuses remarques apportées aux messages des autres intervenants. Vous apportez des précisions qui aident à la compréhension.

Ça peut paraître ardu, au début, pour ceux qui ne sont pas très familiers avec le sujet mais ces interventions vont devenir plus claires plus tard (à la suite de lectures). Il faut juste être patient.

Donc, pour créer une clé USB-Live Debian avec Persistence, c’est juste ça? Deux lignes de commandes et la partition à faire!

Est-ce que je rêve ou bien c’est moi qui n’a rien compris ?

Merci

Avant d’expliquer ce qu’est une image ISO hybride, je vais parler des images ISO normales. A l’origine, une image ISO est un fichier qui contient un système de fichiers ISO 9660 destiné à être gravé sur sur un disque optique (CD-ROM, DVD, Blu-ray…).Ce disque peut être amorçable par les firmwares de diverses architectures (PC BIOS, PC UEFI 64 bits…) si l’image a été construite avec les extensions « El Torito » correspondantes (qui ne sont pas visibles directement quand on monte le disque).

Après les disquettes souples, les disques optiques et les images ISO servant à les graver ont été le moyen traditionnel pour installer ou faire tourner en live des distributions GNU/Linux. Puis les lecteurs et disques optiques sont progressivement tombés en désuétude et on a cherché à les remplacer par des clés USB, plus pratiques. Cependant une image ISO n’est pas adaptée à ce type de support. Les extensions « El Torito » pour rendre une image ISO amorçable ne fonctionnent qu’avec un disque optique. Une clé USB a besoin d’une structure et d’un système d’amorçage similaires aux disques durs pour être amorçable. Au début, divers logiciels ont été développés pour transformer une image ISO classique en une structure amorçable sur clé USB (UnetBootin, LinuxLive USB Creator, Rufus…), mais ce type d’opération complexe est difficilement généralisable à n’importe quelle image ISO, et en pratique ne fonctionne qu’avec les types d’images ISO des distributions supportées.

Les distributions ont fait le pas suivant : en exploitant diverses astuces, elles ont construit des images ISO dites « hybrides » de sorte qu’elles soient utilisables à la fois comme un système de fichiers ISO classique qu’on peut graver sur un disque optique ou comme une image disque incluant un secteur d’amorçage, une table de partition… qu’on peut écrire directement sans transformation sur une clé USB pour la rendre amorçable.

Je connais pas le fonctionnement de la persistance des systèmes live Debian et autres, mais je ne suis pas sûr que ce soit aussi simple. Le système live lui-même doit être construit pour pouvoir utiliser la partition supplémentaire comme support de la persistance. On peut toujours monter la partition dans le système live et y enregistrer des fichiers, mais ce n’est pas de la vraie persistance qui consiste à enregistrer tous les changements apportés au système et à les retrouver au démarrage suivant.

Donc, pour créer une clé USB-Live Debian avec Persistence, c’est juste ça? Deux lignes de commandes et la partition à faire!

Je ne parle pas de persistence mais de zone de données sur la même clé usb, accessible pendant la session live pour y stocker, documents, images, musique, vidéos comme dans un /home

Si tu es en mesure de nous donner quelques références (sites internet, documents pdf) sur lesquels on peut retrouver ce genre d’informations, ce serait apprécié.

J’ai bien compris la nuance que tu apportes. Ça rejoint ce que précise PascalHambourg à la fin de son message. Disons que c’est une solution quand même acceptable. Ça permet de sauvegarder des fichiers. En attendant d’avoir la vraie persistance, je peux me débrouiller avec ça.

Ce qui m’a mêlé quelque peu est le fait que nam1962 avait écrit que Ventoy pouvait gérer la persistance. Dans ton avant-dernier message, tu as écrit :

Pour faire cela deux méthodes possibles : l’outil Ventoy ou manuellement

Moi, je croyais que ce que tu pouvais faire manuellement (Live + partition pour données) revenais à ce que Ventoy pouvait faire (Live avec persistance + partition pour données). Ce qui n’est pas vrai (leur capacité est inscrite entre parenthèse).

Le fait d’utiliser une clé Live comporte deux avantages :

  1. Si tu deviens familier avec la version Live, tu peux IMMÉDIATEMENT te débrouiller dans le cas où tu as un problème avec le disque dur ;
  2. Tu ménages ton disque dur, notamment si c’est un disque SSD, puisque tu écris moins souvent dessus.

Tu as deux modes d’utilisation.

Si j’en avais, je les aurais données au lieu d’écrire cette explication.

Encore la même rengaine concernant la supposée fragilité des SSD. Les disques durs et les SSD ont une endurance en écriture bien supérieure à celle d’une clé USB. Tu as autant de chances de cramer une clé USB avec un système live avec persistance qu’un SSD avec un système normal. Et je ne parle pas des performances.

Un SSD, c’est fait pour être utilisé comme un disque dur, en lecture et en écriture.

J’ai écrit ça parce que je l’avais lu à quelques reprises. Je croyais que c’était un fait vérifié.

Si le critère est la vitesse, ça m’importe peu. Je regarde surtout la régularité (ou stabilité) du fonctionnement du SE

il y a aussi l’outil Rufus

Qui indique gérer la persistence

Rufus persistence

ça fait une semaine, t’as testé linux live usb depuis ton poste Windows ?