Et Comme l’ “État”, c’est NOUS, faites vous-mêmes la déduction.
[quote=“tetrix”]Mais, ce MES permet légalement le pillage des ressources économiques des états (citoyens) aux profits des banksters/quote]
Donc en plus de se faire baiser par les Bankster’s, on tapine sans être payés, mais on va aussi avoir le droit d’être verbalisé. Sans en avoir les profits!
Y’a pas comme un truc qui cloche là ?..
Par une déclaration fracassante - qui sera probablement cachée elle aussi à nos compatriotes par les médias à la botte des “euro-fascistes” -, la ministre finlandaise des Finances en personne, Mme Jutta Urpilainen, vient d’annoncer ce matin, dans le quotidien financier Kauppalehti :[quote]La Finlande ne s’accrochera pas à l’euro à n’importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie commune européenne.[/quote]Et elle enfonce le clou :[quote]La responsabilité collective pour les dettes (…) et les risques d’autres pays n’est pas ce à quoi nous devons nous préparer. Nous sommes constructifs et nous voulons résoudre la crise, mais pas à n’importe quelles conditions.[/quote] boursorama.com/actualites/la … c8defca63e [size=22]Enfin quelqu’un qui à des couilles (en plus faut que se soit une femme) [/size]
C’est sûr! Mais le Figaro, L’expansion, La Croix, 20minutes, Le Parisien, … ont déjà vendu la mèches.
Le 10.07.2012 :Wikipedia.ru proteste contre un amendement de loi visant à censurer le net en russie (page blanche ce jour)
Et si on mettaient les bankster’s derrière les verrous ? Petition
[quote=“agoravox”]Depuis 2008, au moins quarante mille milliards de dollars ont été phagocytés de part et d’autre de l’Atlantique sous forme de réponse urgente à la « crise ». C’est sans doute le transfert de richesses des Etats vers le marché le plus massif que l’œcoumène ait connu. Des citoyens vers les banques. Des investissements productifs, des infrastructures, des services essentiels (santé, police, éducation, etc.) vers la nébuleuse financière. De l’économie réelle et de ses « rythmes biologiques » vers la logique journalière des corbeilles. Le marché s’impatiente on ne cesse d’entendre quotidiennement. C’était encore le cas mardi : Wolfgang Schäuble déclarait à propos de la décision de la cour constitutionnelle de Karlsruhe (de prendre son temps à propos du MES) : « un report au-delà du mois de juillet peut provoquer des incertitudes notables sur les marchés ». Jadis, les militaires et autres dictateurs adoraient l’Etat de siège qui leur permettait de supprimer l’essentiel des libertés et d’imposer leur volonté. Le marché (et ses adorateurs) sont, eux, des supporters de l’Etat d’urgence, qui, en fin du compte, permet exactement la même chose : la fin de la pensée, la fin des processus démocratiques, la fin de choix.[/quote]http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-adorateurs-de-l-urgence-119869
Devrait-on croire que nous n’avons rien retenu de ce qu’il se passe depuis 2008 ? En fait nous sommes en pleine transformation. Des événements comme le printemps érable y contribuent, la crise de la dette en Europe y apporte sa pierre et les solutions qui seront proposées dessineront un nouveau modèle. Quant aux États-Unis ils pourraient bien être voués à rester sur le carreau malgré le travail d’Obama selon la direction qu’ils prennent.
Vive l’incertitude, c’est là que l’espoir réside !
Je n’aime pas trop ce site mais le titre m’a amusé : "Normal 1er"
http://www.causeur.fr/agenda-secret-de-normal,18356
[quote=“ricardo”]Je n’aime pas trop ce site mais le titre m’a amusé : "Normal 1er"
http://www.causeur.fr/agenda-secret-de-normal,18356[/quote]
Merci, ça m’a bien fait marrer, normal!
Encore la guerre des brevets mais cette fois c’est de semences légumineuse dont il est question
La newsletter de l’asso :
[code]La Biodiversité sacrifiée
sur l’autel de la productivité
La Cour de Justice de l’Union Européenne désavoue
Kokopelli et son avocat général
La Cour de Justice, par sa décision rendue aujourd’hui dans l’affaire Kokopelli c. Baumaux, vient de donner un satisfecit intégral à la législation européenne sur le commerce des semences.
Pourtant, le 19 janvier dernier, son Avocat Général nous donnait entièrement raison, en estimant que l’enregistrement obligatoire de toutes les semences au catalogue officiel était disproportionné et violait les principes de libre exercice de l’activité économique, de non-discrimination et de libre circulation des marchandises. (V. ses conclusions)
Ce changement de cap absolu ne manque pas de nous surprendre et de nous interroger.
La Cour, aux termes d’une analyse étonnement superficielle de l’affaire, et d’une décision qui ressemble plus à un communiqué de presse qu’à un jugement de droit, justifie l’interdiction du commerce des semences de variétés anciennes par l’objectif, jugé supérieur, d’une “productivité agricole accrue” !
L’expression, utilisée 15 fois dans la décision de la Cour, consacre la toute puissance du paradigme productiviste. Ce même paradigme, qui avait présidé à la rédaction de la législation dans les années soixante, a donc encore toute sa place en 2012. La biodiversité peut donc être valablement sacrifiée sur l’autel de la productivité.
Cela fait 50 ans que cela dure et le fait que ce raisonnement nous ait déjà amenés a perdre plus de 75% de la biodiversité agricole européenne n’y change donc rien. (V. les estimations de la FAO)
Si la Cour mentionne les dérogations supposément introduites par la Directive 2009/145 pour les “variétés de conservation”, son analyse s’arrête à la lecture des grands titres. Comment les juges n’ont-ils pas voulu voir que les conditions d’inscription des variétés de conservation, dans la réalité, étaient restées pratiquement identiques à celles du catalogue officiel normal [1]? Le critère d’homogénéité, par exemple, particulièrement problématique pour les variétés anciennes, ne connaît aucune modération.
La Cour n’a-t-elle pas lu les témoignages de nos collègues européens, déjà confrontés à des inscriptions impossibles de leurs semences sur cette liste ?
Cette directive est un véritable leurre, que Kokopelli et tant d’autres organisations européennes ont déjà dénoncé, et ne vise pas à permettre la commercialisation des variétés anciennes ni même à conserver la biodiversité semencière.
De plus, cette biodiversité, qui a nourri les populations européennes pendant les siècles passés, est l’objet de la plus grande suspicion. La Cour va ainsi jusqu’a écrire, par deux fois, que la législation permet d’éviter “la mise en terre de semences potentiellement nuisibles” !
Cette remarque est totalement erronée puisque, comme l’avait justement relevé l’Avocat Général, l’inscription au Catalogue ne vise pas à protéger les consommateurs contre un quelconque risque sanitaire ou environnemental, auquel la législation ne fait même pas référence !
Cette remarque, surtout, est choquante, quand on pense que les semences du Catalogue, enrobées des pesticides Cruiser, Gaucho et autres Régent, ou accompagnées de leur kit de chimie mortelle, empoisonnent la biosphère et les populations depuis plus de cinquante ans !
Le lobby semencier (European Seed Association), qui a pris le soin, pendant le cours de la procédure, de faire connaitre à la Cour son désaccord avec l’avis de l’Avocat Général, se réjouit, dans tous les cas, de cette totale convergence de vues avec la Cour. (V. son communiqué et sa lettre adressée à la Cour.)
Nos adversaires directs dans cette procédure, c’est-à-dire la société Graines Baumaux, mais aussi la République Française, le Royaume d’Espagne, la Commission Européenne et le Conseil de l’UE, doivent également s’en frotter les mains.
Avec cette décision, les masques tombent : la Cour de l’Union Européenne est, elle aussi, au service de l’agriculture chimique mortifère et de son idéologie corruptrice.
Et Kokopelli, au contraire de tout ce qui a pu se lire ces derniers mois, n’a aucun intérêt convergent avec Monsanto et autres semenciers-chimistes. Ces craintes exprimées par certains n’étaient qu’élucubrations fantaisistes, voire malveillantes, à l’égard de l’association.
Mais tout cela se comprend par l’examen du contexte dans lequel prend place cette décision : en Europe, une réforme générale de la législation sur le commerce des semences est en cours. La procédure est placée sous le haut parrainage de l’industrie semencière. Les associations de sauvegarde de la biodiversité, petits producteurs, paysans et jardiniers passionnés, qui, à travers toute l’Europe, conservent clandestinement plus de variétés oubliées que tout ce que le catalogue des variétés appropriées n’en pourra jamais contenir, n’ont pas été invitées à la table des négociations…
Verra-t-on, dans ce cadre, le législateur européen redéfinir ses priorités ? Les semenciers veilleront à ce que cela ne soit pas le cas.
La France, dans ce cadre, joue un rôle particulier. Le Ministère de l’Agriculture a dépêché l’une des collaboratrices du GNIS [2], Mme Isabelle Clément-Nissou, auprès de la Commission Européenne (DG SANCO), afin de rédiger le projet de loi ! Mais les conflits d’intérêt, inadmissibles, ne semblent choquer personne au niveau des institutions européennes…
Ainsi, l’étau se resserre et les perspectives pour la biodiversité n’ont jamais été aussi sombres.
Et l’Association Kokopelli, qui depuis 20 ans veille avec passion à la préservation du patrimoine semencier européen, bien commun de tous, sans la moindre subvention publique, pourrait donc bien disparaître demain, car son activité, qui gêne l’une de nos sociétés commerciales les mieux installées, ne présente pas d’intérêt pour une “productivité agricole accrue”. Cette décision nous sidère, autant qu’elle nous indigne.
Plus que jamais, Kokopelli a besoin du soutien moral de la population. Car il n’est pas admissible que les variétés anciennes, héritage de nos grands-parents, soient interdites de cité !
Nous en appelons également à notre gouvernement. La gauche, sous les précédents gouvernements de droite, nous a dit pouvoir compter sur son soutien à de nombreuses reprises. Il est temps maintenant qu’elle transforme ses promesses en actes (en commençant par retirer son mandat à Mme CLEMENT-NISSOU) !
Kokopelli, le 13 juillet 2012.
[1] La directive 2009/145 prévoit que les critères de distinction et de stabilité sont laissés à la discrétion des Etats membres et que, par contre, «pour l’évaluation de l’homogénéité, la directive 2003/91/CE s’applique» : art. 4 §2
[2] Le GNIS représente les semenciers professionnels en France et dit officiellement «défendre les intérêts de la filière semence» V. son site Internet
Ce que nous voulons, sur le plan législatif et réglementaire :
Le Catalogue officiel actuel est le pré-carré exclusif des variétés protégées par des droits de propriété intellectuelle, hybride F1 non reproductibles. Qu’il le reste.
Nous voulons que les semences anciennes et nouvelles appartenant au domaine public et librement reproductibles sortent du champ d’application de la législation sur le commerce des semences.
Il n’existe pas de catalogue officiel obligatoire pour les clous et les boulons. Il n’y a pas de raison de soumettre les semences à une procédure préalable de mise sur le marché, comme les pesticides ou les médicaments, pour les cataloguer dans un registre.
Des objectifs de qualité et de loyauté dans les échanges commerciaux peuvent être aisément atteints par un règlement de base fixant des critères minimums en termes de qualité sanitaire, faculté germinative, pureté variétale et pureté spécifique.
Que demande la société Graines Baumaux ?
Notre adversaire devant la Cour d’Appel de Nancy demande la condamnation de Kokopelli à lui payer 100.000 €uros de dommages-intérêts, ainsi que la cessation de toutes les activités de l’association. Pour information, au 30 juin 2011 la société Baumaux avait un chiffre d’affaire annuel de 14 millions d’€uros et un résultat net de 2 millions d’€uros.
[/code]
@tetrix, je ne peux même pas dire que je suis surpris.
As-tu suivi pendant plusieurs semaines sur France 5 “200 kms à la ronde” où plusieurs familles pendant un mois ne vont consommer que des produits ne venant pas de plus de 200kms? C’est tellement intéressant de voir comment les gens découvrent ce qui est produit près de chez eux et les légumes de saison. Et surtout veulent à la fin de l’expérience continuer sinon à 100% mais toujours bien entre 70 et 90%. Ils ont découvert qu’on pouvait cuisiner!
Personnellement je boycotte la grande distribution et l’agro-business. Mais il est vrai que je ne connais rien à l’économie. En tout cas je mange bien et varié; mes légumes frais sont pratiquement à 100% dans un rayon 50 kms.
[quote=“junichiro”]… En tout cas je mange bien et varié; mes légumes frais sont pratiquement à 100% dans un rayon 50 kms.[/quote]Forcément, plus, c’est l’océan et, à part les algues, les légumes y sont rares
On voit bien que tu ne connais pas notre société de consommation. Nos grandes surfaces nous offrent des pommes de France, du Chili etc. (Selon les saisons); des kiwis se Nouvelle-Zélande ou France selon saison; des haricots verts extra-fins du Kenya; des mini-carottes d’Afrique-du-Sud. Enfin, exactement la même chose que dans les vôtres! Et quand c’est vraiment périssable cela vient pas avion. Gag: des mange-tout d’Amérique Centrale qui ont transité par Rungis.
Allez Papy, retire tes lol!
Mais si je la connais la société de conso et je suis tout à fait de ton avis.
je regrette le temps où j’avais la force de produire mes légumes qui poussaient grâce au fumier de mes volailles, lesquelles étaient nourris avec du maïs que j’avais semé avec les meilleurs grains de l’année précédente. Rendement : 10 x moins que celui des agriculteurs locaux mais, légumes et poulets étaient BONS.
Maintenant, je te prie de ne pas m’appeler “papy”. Chui Français, moi Monsieur et mes petits-enfants m’appellent “Grand-Père”, na !
Et loin d’en retirer, j’en rajoute
Salut juni & ricardo: je n’ai pas vu l’émission, mais je ne suis pas surpris, je trouve que c’est vraiment du grand n’importe quoi de faire prendre l’avion à des légumes…
M’enfin, j’ai fais ma récolte d’oignon hier, les plus gros sont comme mon poing, les échalotes sont belles aussi, mais cette année, l’ail queue dalle. J’espère faire naître quelques vocation de jardinier dans les alentours.
Je me fais un petit coin “jardinière” pour mes herbes: thym, persil, coriandre, etc. Pour les “herbes médicinales”, elles sont en pots.
J’attends toujours que ma proprio se décide à faire le chemin d’entrée pour faire mon petit coin légumes.
@tetrix As-tu essayé la cive?
Fais le forcing, ça vaut vraiment le coup, économiquement et qualitativement, du jardin à l’assiette en 5 min, y’a pas photo
Surtout que jardiner et même passer la débroussailleuse sous le soleil me détend; sinon je risque de rester devant un ordinateur.
Pour la cive locale:
Ça pousse avec les bananes ?
Pas spécialement, c’est une espèce de ciboulette. Ici quand tu achêtes un bouquet garni, c’est cives, thym et persil.