Intérèssant.
Si besoin, il est ici In extenso, plutôt que les captures.
Salut,
@anon44391915 : merci pour cette référence dont j’avais effectivement vu des extraits et qui permet de remettre les choses dans leur contexte, démarche minimale indispensable préalablement à toute idée de réforme. Idispensable, mais non suffisante : encore faut-il analyser objectivement tous les tenants et aboutissants des évolutions passées et de celles envisagées pour le futur.
@fran.b : voilà des propos qui me plaisent beaucoup plus ! Oui, la tolérance est indispensable, surtout comme tu le soulignes à l’heure où s’ajoutent aux fautes d’orthographe des fautes de frappe très difficiles à distinguer des premières. Mais la tolérance a des limites, et c’est ce que je voulais souligner dans mon tout premier post. Il y a malheureusement des cas où il ne s’agit que de je-m’en-foutisme et d’irrespect des nécessaires règles et du lecteur. Dans ce cas, on n’a pas à être tolérant, et aucune réforme (sauf à rétablir les coups de règle sur les doigts ) ne solutionnera ce problème.
Donc, “convaincre les collègues d’avoir une attitude conciliante avec les dites fautes d’orthographe.”, oui, mais à condition de les convaincre aussi d’insister sur le fait que le respect des protocoles de communication (tant qu’une évolution n’est pas élaborée et planifiée de sorte à minimiser ses effets secondaires tout en renforçant son efficacité) est indispensable sans quoi le message ne peut être transmis correctement. Bref, ne pas exiger une perfection quasiment impossible à atteindre, mais insister sur l’importance de bien faire les choses. C’est ce dernier point qui me semble trop souvent oublié ou négligé de nos jours et, hélas, top peu (ou mal, ou en tous cas de manière trop inefficace) enseigné actuellement. Mais bon, c’est vrai qu’avec 40 élèves en face de soi, c’est quasiment mission impossible (ce qui me fait m’interroger sur le bien-fondé d’une réforme de l’orthographe. Une réforme de l’enseignement - et surtout du nombre d’élèves admissibles sous la responsabilité d’un seul prof - ne serait-elle pas beaucoup plus urgente ? Et ne mériterait-elle pas qu’on y consacre l’énergie nécessaire à une réforme de l’orthographe qui peut bien attendre un peu ?).
@mattotop : Merci Effectivement, sortis de leur contexte, les propos peuvent prendre un sens totalement différent, et malheureusement les captures de @anon44391915 coupent certains propos au moment où, à mon avis, ils semblent devenir intéressants !
Toutafé.
Et là, c’est marrant, mais je pense qu’on va tous se retrouver d’accord.
Bon… C’est déjà ce que je disais dans mon premier post !
L’allusion déguisée (ou ce que j’ai pris comme tel) de @fran.b au fait que je n’attache pas assez d’importance au choix judicieux et précis des mots serait-elle juste ? Bon, c’est vrai que ma tendance à regarder les choses dans leur globalité et dans leur entièreté - ce qui ne me semble pas être le cas d’une bonne part des gens - et donc à en voir toute la complexité ne m’aide pas à avoir un mode d’expression concis et peut-être aussi suffisamment précis… C’est peut-être aussi la déformation professionnelle d’un informaticien très attaché à la neutralité du Net, et donc pour qui la bonne transmission des messages est la profession et la motivation, mais pas celle de la conception du contenu des messages dont mon devoir est de ne pas m’occuper… Nul n’est parfait !
Précision sur ce qui précède, pour tenter d’éviter une nouvelle polémique sur ce point : ce qui a fait la force et le succès d’Internet, c’est qu’il est basé sur un protocole de transmission très simple et totalement neutre quant à ce qu’il transmet. Comme la Poste s’occupe de transmettre le courrier, avec l’obligation de ne pas s’occuper de son contenu. Malheureusement, comme très souvent, on a oublié les causes de certaines décisions et certains protocoles et certains en profitent pour faire n’importe quoi (et là, ce ne sont pas les profs, ce sont les politiques et les lobbies commerciaux et “culturels”).