Rationnement du net : tu coderas avec un crayon

Pour en revenir au sujet initial , perso, je dispose de 10 Go par mois (et mon téléphone est non connecté) . Je pense consommer entre 5 et 8 Go/mois. Suis-je un bon citoyen? :innocent:

Là, c’est un autre sujet : la vente de volume est juste une arnaque (comme tout le Saas : on loue un truc qui ne coûte rien).

Ok c’est pas faux pour la connexion internet, et encore que on le vois bien que pour la téléphonie on est déjà soumis à un quota avec un prix alloué à la consommation que l’on estime nécessaire (je ne paie pas non plus un abonnement à 100G, mais lors de mes déplacement ça m’arrive de taper sur la data pour le PC portable en partage de connexion par exemple)…

Là si tu pouvais détailler, car pour avoir mis en place des plateformes fournissant de l’IAAS, du PAAS et du SAAS, ça représente un coût, et donc une juste rémunération est normale (le juste étant le curseur qui en règle générale fais tousser de nos jours, ça je l’accorde).

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Si ce n’est qu’il n’y a pas de juste.
Le coût n’est que le matériel des infrastructures et de leur consommation électrique, le tout ajusté par la masse salariale de ceux qui les gèrent (même si globalement les entreprises trichent toujours sur cette masse salariale et le coût réel, sans compter les niches diverses et variées dont bénéficient les sociétés fournisseuses).
Mais si la comparaison avec le Saas de @nam1962 n’était pas tout à fait juste, en ce qui concerne la téléphonie, en effet, les gens payent un service qui ne coûte rien ou presque.
La téléphonie mobile c’est sans conteste l’arnaque du XXIème siècle (avec la fraude fiscale mais c’"est un autre sujet).
Ce que les technicien/ingénieur comme toi @Clochette mettent en place, ce sont en autres des gens comme moi qui le facturent; factures qui finissent avec un empilage de marges à faire pâlir la tour de Babel.
L’infrastructure de téléphonie mobile est surfacturée aux utilisateur, car quand on y regarde, il y a empilage de services facturés: téléphonie, SMS, data. sauf que l’infra pour ça est la même quel que soit le service.
La limitation de la data n’a qu’un seul motif: le sous-dimensionnement d’une infrastructure ou l rentabilité a été préférée à la capacité/performance.
Comme tout le reste dans le capitalisme, le monde peut crever du moment que les actionnaires (parasites) touchent leurs dividendes.
Surtout en France, pays recordman des dividendes depuis que Macron a fait plafonner l’imposition à un taux ridicule.

et pour être sur: non un actionnaire n’est pas un investisseur qui prend des risque, c’est une sangsue qui pompe la richesse produite par le travail des autres.
les investissement dans les entreprises ne se font qu’au détriment des salariés et de la société par le biais des fond publics injustement pompés.
Fonds publics auxquels aucune de ces entreprises ou actionnaire ne contribuent réellement.

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Oui, je fus un peu vite, j’aime bien être manichéen par construction :slight_smile:
Oui, cela a un coût et il est tout à fait possible d’estimer ce coût et de le faire acheter par les utilisateurs.
Le problème du modèle économique Saas est qu’il ne vend pas, il loue.
Et il loue à des tarifs prohibitifs (en gros, une fois le coût amorti, il n’a plus de limite à sa marge).
A l’origine, c’est comme ça que Gates a modifié le système, précurseur de l’open source qui existait pour le transformer en Windows que l’utilisateur paye mais ne possede pas, puis que Microsoft a amélioré le système avec 365…

@Zargos ah ! Là je commence à comprendre ou tu te gourres alors que tu as de bonnes idées à la base. Eh si le marché (le vrai, pas le « capitalisme de connivence ») est fait d’investisseurs qui prennent des risques (à l’origine, par exemple, les vénitiens qui affrétaient un navire pour aller chercher de la soie, au risque qu’il périsse corps et biens).
Et non, les fonds publics n’existent pas : Tout le monde veut vivre au dépends de l’argent public en oubliant que l’argent public vit aux dépends de tout le monde .

Sauf que les investisseurs, pas fous, détestent le risque et préfèrent le reporter sur les salariés.
Le système est vicié dès le départ.

L’un des premiers actionnaires en France est… l’Agirc-Arrco.
J’ai toujours aimé les pourfendeurs d’un truc qui vivent ou vivront du truc :wink:

Je ne suis pas d’accord avec la fin de la phrase.
L’argent public ne vit pas. IL n’existe que sur le dos de ceux qui y contribuent, et justement ceux qui y contribue ce n’est aps tout le monde. Les milliadaires n’y contribuent pas par exemple. Par contre, leur fortune est très largement basée sur cet argent public.

Et ton vénitien n’existe plus depuis longtemps. Ces « investisseurs » aujourd’hui n’existent plus.
Le marché s’auto alimente sur lui-même en créant de l’argent ex-nihilo (grace aux credits notamment) ou par l’argent public justement, celui qui est sensé profiter à tous et qui ne profite qu’à un petit nombre non pas par le biais du marché mais par la corruption de ceux qui en ont la charge.

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Comme si on avait le choix.

Rien que la couverture nous ramène 50 ans en arrière… Retour vers le futur ?
:rofl: