[quote=“Dunatotatos”]Ah ok ! Je commence à y voir clair. Un paquet qui se balade à l’extérieur du réseau local contient donc l’adresse IP (qui correspond finalement au réseau local), ainsi qu’un port (qui permettra de déterminer la machine concernée sur le réseau local). On peut donc mettre autant de machines sur un réseau local qu’il y a de ports sur le routeur ?
Je comprends ainsi l’utilité des ports sur un routeur. Mais qu’en est-il des ports sur un ordinateur ? Il me semble que chaque port est utilisé par un service spécifique. Comment le routeur peut savoir sur quel port (de l’ordinateur) renvoyer le paquet ?[/quote]
Houla, non.
Considère l’adresse IP comme l’adresse postale de ta machine et le port comme le numéro de la boite aux lettres.
Une connexion, c’est d’un appartement à un autre donc un couple (P1,port1) vers (IP2,port2).
(Les connexions TCP sont comme des coups de téléphones, les UDP comme des lettres).
Chaque machine sur Internet à une adresse IP. Le nombre de ports sur un routeur n’a rien à voir.
Maintenant, le masquerading consiste à faire en sorte qu’une adresse serve pour plusieurs machines. Imagine un immeuble A derrière lequel il y aurait plusieurs autres immeubles B1, B2,…, pour faire une connexion avec C, un immeuble Bi se verrait allouer une boite pi avec lequel il dialoguerait avec C. C adresserait son courrier à l’adresse A, boite pi. Lorsque le concierge de A reçoit le courrier, il remplace le couple (A,pi) par le bon couple (Bi,numero du port réellement utilisé par Bi). Idem pour l’autre sens. Le MASQUERADING, c’est ça.
Si ton immeuble B3 héberge un serveur Web, la boite 80 de A doit être redirigé vers la boite 80 de l’immeuble B3. C’est la translation de port.
La pseudo DMZ des Box correspond à un immeuble où tout ce qui n’est pas affecté est envoyé par défaut.
Je pense que tu confonds ports des routeurs avec nombres d’adresses libres dans une plage donnés. Le nombre de ports (de connexion) physique accessibles sur un routeur n’est pas un problème.