Pour ma part, surtout pour lire (textes, pdf…) ou écrire (vim fait tout, je ne bois pas de café), ce qui est mon usage principal, je préfère la ligne de commandes, et pour aller directement dans un répertoire ou ouvrir un fichier, j’utilise un grand nombre d’ aliases qui ouvrent simplement le répertoire ou le fichier à lire ou à éditer. (vim pour le texte, xpdf pour les pdf)
C’est sans doute une stratégie de mal-voyant, où il m’est plus facile de lire (de gros caractères) sans trop me tromper, que d’identifier des icônes, et aussi plus facile d’ajuster la dimension des textes avec un pseudo-terminal.
Mais pour beaucoup de logiciels et de services un peu inhabituels, Gnome/Mate est tout de même bien utile.
C’est aussi évident pour ouvrir des images, photos, vidéos surtout pour les modifier. (j’utilise mpv, en ligne de commande pour les sons et vidéos, et geeqie ou gthumb pour les images).
Plus habituellement aussi, les lanceurs par icône, par exemple Mozilla, et aussi les réglages du son, du réseau, de l’affichage etc.
J’utilise quelques lanceurs, comme xsane, firefox, config printers et, bien sur, mate-terminal.
Le sélecteur d’espaces de travail est pour moi le plus irremplaçable des instruments de navigation sur Mate, avec le sélecteur de fenêtre qui le côtoie.
Je crée aussi mes propres lanceurs «iconiques» pour ouvrir les pages comme, la banque, le CESU où l’écoute de France-culture.
Sur le bureau, j’agrandis beaucoup les icônes des clefs et disques USB et des mémoires SD.
Mais pour créer des liens-durs, par exemple, je trouve aussi la ligne de commande plus rapide, efficace et plus sure pour les distraits comme moi.
À ce propos, la commande « jdupes -rL
./» qui transforme tous les fichiers dupliqués de l’arborescence (ici ./ ) en liens-durs permet de récupérer de la place, d’identifier facilement des copies qu’on peut effacer sans risque (ls -l indique le nombre de liens) …