Tu restes à Grenoble ?
Ouaip je m’y suis attaché avec le temps. Je pars pour Objet Direct/Viseo où je vais retrouver pas mal de collègues de promo. Bull n’est plus ce que c’était du moins la partie service (je pourrais développer mais je ne suis pas sûr que ça intéresse grand monde). Une structure plus petite et plus proche de la technique pure ça devrait me plaire Mais entre les 2 j’ai mes 3 semaines de vacances
À la base je partais en me disant que je reviendrais peut être plus tard, mais je doute en avoir envie un jour.
A l’époque on n’avait pas de clavier qwerty non plus, de documents en anglais “juste pour faire croire que…” et certainement, on prenait plus de temps pour écrire (dur de faire plus de 100 mots par minute à la plume tout en restant lisible).
Et les accents: ils ne m’ont jamais aimé ! (ca doit être à cause de l’accent campagnard de mes instits… on ne prononce pas les é, è, ê de la même façon que les auteurs parisiens :p)
Donc le c’était mieux avant, peut être… certainement différent.
Faut aussi dire qu’à 14ans et ton certif en poche tu pouvais aller bosser. Certains ont bien réussi et continue à réussir. Les diplômes ca ne fait pas tout, mais les industriels francais en décident autrement. Tu peux avoir BAC+8 et on te proposera un poste d’ingé copieur/colleur pousseur de curseur, en te disant que tu n’as pas les compétences pour faire autre chose, car trop spécialisé (ou pas assez suivant l’interlocuteur).
MisterFreez on aurait pu être collègues, mais je suis finalement resté à Toulouse, pas envie de quitter ce que je connais pour au final me douter que cela serait la même chose/ambiance que ce que je faisait avant, les montagnes en plus…
Ce qui est marrant, c’est que dans les grandes entreprises (enfin, celles que je connais), il y a deux types d’individus:
ceux qui trouvent que c’est le plus beau poste qu’on peut avoir: une entreprise renommée, une sécurité de l’emploi (relative) un bon salaire
et les autres, qui trouvent le travail proposé super chiant, une entreprise qui est inhumaine (on est un numéro c’est tout, de la cantine à ton login windows, en passant par le support technique et les interfaces clients…) que les “avantages” ne compensent pas.
Je suis dans la seconde catégorie et je comprends que certains arrivent à bout si les “à cotés” (famille, copains,…) lâchent.
Re,
Remarquable chuck_73, quand tu daignes t’en donner la peine
tout est dans le clavier… , puis bon, Ricardo m’a vexé
je ne sais pas pourquoi, mais l’atmosphère du boulot ne me donne pas envie de vouloir “donner le meilleur de moi même”. Mon chef à du mal à comprendre ça… je dois pas rentrer dans les standards et du coup, il ne sait pas dans quelle case me placer, car il n’y a pas de méthode et de procédure adéquates.
As tu envisagé un entretien avec ton manager pour en parler?
Un manager doit donner envie à ses collaborateurs de “donner le meilleur de soi même” justement
[quote=“chuck_73”]Ce qui est marrant, c’est que dans les grandes entreprises (enfin, celles que je connais), il y a deux types d’individus:
ceux qui trouvent que c’est le plus beau poste qu’on peut avoir: une entreprise renommée, une sécurité de l’emploi (relative) un bon salaire
et les autres, qui trouvent le travail proposé super chiant, une entreprise qui est inhumaine (on est un numéro c’est tout, de la cantine à ton login windows, en passant par le support technique et les interfaces clients…) que les “avantages” ne compensent pas.
Je suis dans la seconde catégorie et je comprends que certains arrivent à bout si les “à cotés” (famille, copains,…) lâchent.[/quote]
Je n’ai de problème avec la gestion des employés par mes chefs, j’ai un problème avec les choix disons « stratégiques » du service. Ils font de la daube et se complaisent dedans. Ils veulent avoir la gueule de CapGémini, ils en ont l’odeur…
[quote=“chuck_73”]… puis bon, Ricardo m’a vexé
…[/quote]
Je te présente mes excuses, ce n’était pas du tout mon intention.
Ptet une façon de te faire réagir et, comme le souligne Gérard, ça peut marcher
Je sais que de nos jours le Français et l’orthographe n’ont plus beaucoup de raison d’être quand on est informaticien.
Toutefois, je vous appelle à réfléchir sur le petit plus que ces matières pourront vous apporter en ces périodes où les dégraissages sont courants.
“Mens sana in corpore sano”
“il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade”
"Deux valent mieux qu’un"
etc.
Je ne renie aucunement l’importance du français ou du moins je ne le met pas sur un piédestal.
Savoir manger est au moins aussi important et ce n’est pas réellement enseigné (sinon on ne verrait pas apparaître des « régimes » à la noix et on saurait un peu mieux cuisiner (on connaîtrait aussi les saisons des légumes et des fruits).
C’est sûr que la façon dont tu te nourris a une importance mais devant un chef du personnel qui doit faire le tri pour savoir lequel sera placé dans la charrette, je doute que ça pèse très lourd, à équivalence de savoir professionnel.
Alors que la maitrise du Français peut être cette petite différence qui fera pencher la balance du bon côté.
Je t’assure qu’être en parfaite santé peut jouer dans un entretien d’embauche !
La façon de se nourrir joue aussi beaucoup sur le moral, et donc sur notre comportement au cours de l’entretien.
Ma dernière embauche, je l’ai eue sans autre diplôme que le bac.
Mais j’étais de bonne humeur ce jour-là, et avec le recruteur on a plus échangé de plaisanteries que de questions sérieuses.
Je ne pense pas que ça se serait passé si facilement si j’avais été malade, affamé ou déprimé…
Salut,
[quote]Ma dernière embauche, je l’ai eue sans autre diplôme que le bac.
Mais j’étais de bonne humeur ce jour-là, et avec le recruteur on a plus échangé de plaisanteries que de questions sérieuses.
Je ne pense pas que ça se serait passé si facilement si j’avais été malade, affamé ou déprimé…
[/quote]
A ce niveau, la couleur de tes chaussettes peut être d’une certaine importance également
Pas pour rien que j’ai déjà été refusé dès l’entrée à un entretien d’embauche pour ne pas être venu fraîchement rasé ni en costard.
Pas pour rien que j’ai déjà été refusé dès l’entrée à un entretien d’embauche pour ne pas être venu fraîchement rasé ni en costard.[/quote]
Je vais me faire engueler par François, mais pour une SS2I connue, je suis aller au second entretiens en t-shirt parce que j’étais en vélo. Au bout de 3 minutes le monsieur me le fait remarquer. Je me suis levé et je l’ai prié de m’excuser, que je n’avais pas les même valeurs/préoccupations que son entreprise et là dessus j’ai (poliment) écourté l’entretien.
Non je ne dis pas que ceux qui s’habille classe sont des abrutis pour autant, mais dans la position dans la quelle j’étais (j’avais déjà des réponses positives dans des entreprises qui m’intéressaient) si tu commence à me prendre la tête sur quelque chose qui ne me convient pas c’est pas la peine d’aller plus loin. Le marché de l’emploi c’est un marché une question d’offre et de demande. Lorsqu’on est en position d’avoir le choix, il faut en profiter.
[quote=“MisterFreez”]Lorsqu’on est en position d’avoir le choix, il faut en profiter.[/quote]Tout le monde n’a pas la chance d’être “en position d’avoir le choix”… (ce n’est pas mon cas, mais je conçois aisément que ça puisse arriver…)
Tout le monde n’a pas la chance d’avoir sa main droite, est-ce pour autant que tu va arrêter d’utiliser la tienne ?!
Je comprends vraiment pas votre cheminement de pensé. Vous allez arrêter d’utiliser une voiture parce que tout le monde n’en a pas ? Vous vous morfondez quand vous acheté des produits frais parce que c’est trop chère pour beaucoup de gens ?
Je n’enlève rien à personne, mon comportement ne porte préjudice à personne.
Tout le monde n’a pas la chance d’avoir sa main droite, est-ce pour autant que tu va arrêter d’utiliser la tienne ?!)[/quote]Non, mais ce n’est pas une raison pour se moquer d’eux… (tu ne le fais certainement pas consciemment mais tu le fais…)
[quote=“MisterFreez”]Je comprends vraiment pas votre cheminement de pensé. Vous allez arrêter d’utiliser une voiture parce que tout le monde n’en a pas ? Vous vous morfondez quand vous acheté des produits frais parce que c’est trop chère pour beaucoup de gens ?
Je n’enlève rien à personne, mon comportement ne porte préjudice à personne.[/quote]Tes propos peuvent être blessants …
Tout à fait.
Et si le recruteur s’arrête bille en tête sur un détail de tricot inutile en effet de perdre son temps car on le regretterait très rapidement.
Malheureusement beaucoup de demandeurs d’emploi font le choix inverse de dire amen le jour de l’entretien et montrent les crocs lorsqu’ils ont le CDI en poche.
Mais attention tout de même car parfois ce peut être un piège du recruteur pour tester les réactions. Et ce peut être le moment de voir ce que lui aussi a dans la tête et dans le ventre de la boite.
Pas pour rien que j’ai déjà été refusé dès l’entrée à un entretien d’embauche pour ne pas être venu fraîchement rasé ni en costard.[/quote]
Je vais me faire engueler par François, mais pour une SS2I connue, je suis aller au second entretiens en t-shirt parce que j’étais en vélo. Au bout de 3 minutes le monsieur me le fait remarquer. Je me suis levé et je l’ai prié de m’excuser, que je n’avais pas les même valeurs/préoccupations que son entreprise et là dessus j’ai (poliment) écourté l’entretien.
Non je ne dis pas que ceux qui s’habille classe sont des abrutis pour autant, mais dans la position dans la quelle j’étais (j’avais déjà des réponses positives dans des entreprises qui m’intéressaient) si tu commence à me prendre la tête sur quelque chose qui ne me convient pas c’est pas la peine d’aller plus loin. Le marché de l’emploi c’est un marché une question d’offre et de demande. Lorsqu’on est en position d’avoir le choix, il faut en profiter.[/quote]
Tu as surtout prouvé au gars que n’étais pas capable d’expliquer pourquoi tu étais en tee shirt et en quoi ça n’était pas si grave. Il n’aura vu qu’une personne incapable de s’adapter à une contrainte et de justifier son écart.
Quant à l’impression que peut laisser ton discours sur ceux qui cherchent un boulot, tu l’expliques très bien.
Pour le reste, j’ai déjà dit qu’il faudrait pendre ceux qui ont inventé les indicateurs chiffrés (j’ai rajouté les inventeurs des acronymes depuis). Les indicateurs PISA sont une évaluation parmi tant d’autres mettant un évidence un type de savoir faire parmi tant d’autres. De même qu’il est très facile de former quelqu’un dans le but d’avoir 150 aux tests QI, il est très facile de formater les élèves pour qu’ils explosent les scores dans les tests PISA. L’analyse de ces tests est intéressante par qu’ils montrent ce que ne savent pas faire les élèves d’une classe donnée, à un instant donné dans un domaine précis, mais aussi par ce qu’ils savent faire, et par l’évolution au cours du temps. Malheureusement, réduire cela à une note à le même effet que le brevet des collèges sur les cours: on ne pense plus qu’à maximiser la note en se moquant du but réel des cours. S’y mèle en plus ici une vexation certaine des Français allié à un mépris sous jacent de la génération montante qui ne serait pas à notre niveau de l’époque. C’est comme la bourse, le PIB, le rendement, etc : le but est que le CAC40 monte sans qu’on sache vraiment si c’est une bonne chose, que le PIB monte, que la production d’un travailleur monte (sans se soucier de la qualité ni de l’état du travailleur garantissant au moins sa pérennité si on se fout de son bonheur), etc.
On ne voit plus que la note PISA sans essayer de voir l’évaluation qu’il y a derrière, et c’est quelqu’un qui passe sa vie à noter qui est obliger de rappeler ça!
Vermer n’a fait qu’une trentaine de toiles, De Vinci mettait plus d’un an à faire un tableau, Curie a raté tous les concours importants parce qu’il était lent, Einstein n’a eu que des mauvaises notes, réanimer une personne victime d’un accident vasculaire est un désastre économique, que donnerait la loi des indicateurs chiffrés à tout ça.
Misterfreeze: Tu confonds Centrale et Normale Sup. Et par ailleurs non, le niveau des jeunes Français en Maths s’effondre, essentiellement pour plusieurs raisons, essentiellement:
- Les Maths modernes ont fabriqué une génération de personnes (les 50 ans de maintenant) pour qui les maths sont soit une superbe construction pour ceux ayant réussi à assimiler en 4ième le fait qu’un vecteur est la classe d’équivalence d’un bipoint modulo la rélation d’équipolence, soit un truc où on mettait des points dans des patates sans en comprendre l’intérêt. Parmi ces derniers, les dirigeants actuels (les scientifiques parmi les conseillers se comptent sur les doigts des deux mains tout au plus) qui ont l’impression que les maths ne servent à rien sinon à selectionner.
- Une petite couche d’anti élite par dessus ça et tu aboutis à une suppression d’un tiers de l’horaire des sciences en filière S et de tout ce qui demandait une ébauche de calcul en Physique. (Tout le monde a hurlé quand de 2+2 heures d’histoire en première et terminale, on a voulu passer à 3,5 + 0 ou 2 heures. Personne n’a moufté quand on a supprimé 4 heures de Maths en filière L. Un élève peut ne plus faire de Maths dès la première L en France désormais.
La conséquence est claire, une baisse importante dans la technicité, et qui déteint désormais dans la comprehension (un peu comme un musicien qui sans solfège, finit par plafonner dans la comprehension et l’étude de la musique). - Une autre conséquence est la désaffection pour les sciences: Il y a eu une baisse brutale de 5% d’inscriptions dans les filières scientifiques dès l’arrivée des nouveaux bacheliers. Et vu l’intérêt des programmes actuels, la reconnaissance de ceux suivant une filière scientifique et l’image des sciences actuellement, je les comprends. Alors ils font médecine, du droit, du management ou bien psycho.
On aura peut être une médaille Fields parce que la crème surnage longtemps, mais en dessous, ll n’y aura que de l’eau dans le bouillon.
Ce que je viens de dire n’a rien à voir avec le test PISA. L’enseignement en France a deux soucis importants et ce, au niveau pirmaire + collège:
- Un élève en situation d’échec n’arrive que très rarement à raccrocher les wagons.
- 2 élèves sur 3 n’aiment pas aller au collège, alors que c’est 1 sur 3 en moyenne dans l’OCDE.
Si vous voulez vous intéresser à des chiffres, intéressez vous à ceux là.
On arrive surtout à ne montrer les maths que comme un pur exercice mental sans aucun lien reel. On pourtant, on dit souvent qu’on ne peut pas additionner les choux et les carottes…
Les excercies de Maths de nos grands parents essayaient dans de nombreux cas de se rapporter à des choses réels ou concrétes (superficie d’un champs, le croisiement d’un train, placement financier,…). Ca permet tout de même d’acquérir les bases nécessaires pour le b.A-BA de tous les jours.
J’ai toujours été nul en maths… et excellent en physique (suffisament pour rester en tête de promo alors que mes notes était moyennes dans les autres matières). J’ai jamais eu de mal à résoudre les équa difs en physique, alors qu’en maths, je ne comprenais même pas le sujet (alors qu’on attendait de moi de faire la même chose que je le faisais en physique). L’approche est totalement différente, mais l’école se moque des personnalités. Elle ambitionne d’essayer de former des génies alors qu’elle n’est même pas capable de leur parler, ni de parler à ceux qui ne pourront jamais l’être (mais qui ont certainement des qualités ailleurs).
[quote=“fran.b”]
Ce que je viens de dire n’a rien à voir avec le test PISA. L’enseignement en France a deux soucis importants et ce, au niveau pirmaire + collège:
- Un élève en situation d’échec n’arrive que très rarement à raccrocher les wagons.
- 2 élèves sur 3 n’aiment pas aller au collège, alors que c’est 1 sur 3 en moyenne dans l’OCDE.
Si vous voulez vous intéresser à des chiffres, intéressez vous à ceux là.[/quote]
J’ai jamais vraiment aimé le collége… pourquoi, je ne sais pas. Il y a plein de changement à cet âge: l’environnement scolaire change, le corps change, les habitudes changent,… c’est vraiment l’âge ingrat, et je ne voudrais pas être prof au collége rien que pour ca.
Tout est affaire de référentiel… et une note, sans référentiel, ca ne veut rien dire.
Les industriels et le système scolaire l’oublie un peu. Pour établir une note (et donc une comparaison) faut au moins être deux.
L’école, du collége au lycée, m’a toujours gonflé. Un programme à faire, pas de temps pour les trainards si tu ne piges pas, pas de temps si tu as des questions de curiosités, on te bassine avec du Voltaire et j’en passe sous de grandes reflexions philosophiques qui sont hors de notre portée… et tu sors de là, tu ne comprends même pas ce qui est écrit sur ta première feuille de salaire… bonjour l’intégration dans la société.
Je me suis vraiment éclaté à l’école au primaire, tout les jours t’apprenait un truc différent, un/une maitresse qui essaie de prendre du temps pour expliquer…
Et ensuite, je me suis éclaté en prépa, école d’ingé, enfin, on pouvait apprendre des trucs pour pouvoir réfléchir par soit même et on t’encourageait à le faire et à développer certaines choses.