[quote=“dannyleconte”]
Je ne vois pas pourquoi tu viens parler ici de communisme, si je dis que Canonical/ubuntu adopte une stratégie commerciale qui s’éloigne des principes du logiciel libre c’est par l’introduction dans son code de logiciels ayant une activité publicitaire non voulu par l’utilisateur (ex : publiciel Amazon) ou encore l’imposition de logiciels propriétaires (Ubuntu One).[/quote]
Effectivement je n’avais pas entendu ton message dans ce sens concernant ce type de pratique qui consiste à vendre les recherches des utilisateurs à Amazon me déplait grandement. Tu soulèves un liève, celui d’un équilibre entre libertés individuelles (de l’utilisateur) et le besoin vital de fond…
[quote=“fran.b”]
Techniquement si et de façon idéale (communiste n’est pas un gros mot tu sais).
Le principe du libre consiste finalement à ce que chacun contribue selon ses moyens, le résultat profite à chacun selon ses besoins. C’est le principe du communisme au départ.
Ensuite, si les logiciels sont libres et abondants, la documentation est souvent (pas toujours) faible par rapport à la complexité du programme. De plus petit à petit et de façon très prononcé désormais, sauf pour des logiciels de niche, la valeur ne réside pas dans le programme mais dans l’usage qui en est fait. Ainsi apache n’a pas de valeur en soi, ce qui coute, c’est la mise en place du site, une base de données n’est pas mySQL mais la structure de la base et les requêtes pour l’exploiter. Ce travail lui est rémunéré et c’est là dessus que vivent Red Hat, Canonical, Suse, Mozilla, etc et heureusement, car cela permet un équilibre financier viable.[/quote]
La GPL est, en ce qui me concerne, un système économique libéral non-agressif qui laisse un champs assez vaste.
Pourquoi ?
La GPL permet explicitement aux entreprises de pouvoir développer différents produits afin de générer une concurrence accrue tout en retirant du bénéfice. Il n y a dans mes propos aucun jugement de valeur, c’est simplement que je n’y vois aucun système dit “communiste” mais plus une tentative d’équilibre entre système “libertarien” et “libertaires”.
Libertaires car des îlots se créés sur la toile, des groupes de toutes tailles travaillant sur divers projets plus ou moins importants afin de partager le tout à qui veut. L’anarchisme est souvent vu comme un courant bordélique, ce qu’il n’est pas. Il faudrait dire Les anarchismes (je ne veux pas déplacer le débat, déjà que j’ai l’impression de le faire divaguer… ) qui ont tous un point commun : l’autogestion. Et le logiciel libre (je prend parti d’y inclure les BSD et autres qui n’ont pas la licence GPL) est un panel de tous ces courants.
En ce qui me concerne, je vois au contrat social de Debian, une substance anarchocommuniste (non je ne suis pas ).
Anarcho d’abord, car elle laisse la totale liberté à l’utilisateur d’utiliser des paquets libres ou pas (ce qui fait que Debian n’est pas reconnu comme un OS “Libre” par la FSF ). Elle permet aussi à une entité morale ou physique de vendre - ou pas - le logiciel et ou le service associé (le produit humain [car malheureusement, dans la majorité des sociétés qui se doivent de faire du bénéfice en milieu capitaliste, la main d’œuvre se doit d’être rentable, c’est un principe de réalité]).
Enfin, une part communiste, car les décisions sont prises de manière “centrale” - bien que ces dernières soient démocratiques et non basé sur une nécessité de rentabilité financière.
Je détends l’atmosphère en annonçant que le mot “communiste” n’est pas une insulte et reste bien évidemment un mouvement démocratique.
Quoi qu’il en soit, le logiciel libre est adaptable dans tous milieux économiques (ou la concurrence est encouragée). J’irai même m’aventurer à dire : le logiciel libre n’est pas fait pour le monopole, qu’il soit Étatique ou multinationaliste.
gnu.org/distros/common-distros.html