Installation de Deb11 bloque au moment du partitionnement

Bonjour,
Tentative d’installation qui bloque en boucle au moment du partitionnement.

je choisi le mode d’installation graphique expert, car j’ai déjà diverses partitions utilisées, et je crains - peut-être à tord - que l’installation automatique détruise l’une d’elle.

sur un DDUR:
1 grande partition pour les données (LVM+XFS: /home + /tmp + /clone)
1 partition swap.

sur le SSD:
1 partition racine jessie
1 espace libre
1 partition racine buster (mal nommée Deb9Stretch)
1 partition usr_local (pour /usr/local :blush:)

gparted (avec debian11 live) indique bien:

/dev/sda1  ext4  root  - 62.48 Gio
non alloué - 62.65 Gio
/dev/sda3 ext4 Deb9Stretch  70.50 Gio
non alloué - 17.49 Gio
/dev/sda2 extended
__ /dev/sda5 ext4 usr_local 23.35 Gio

ce que l’outil de partitionnement de l’installeur affiche également.

Je sélectionne donc l’espace libre de 62.65 Gio, et à partir de là, les deux écrans suivants renvoient chacun à l’autre, sans que j’ai trouvé le moyen de sortir de cette boucle:

L’un:
Titre «Partitionner les disques»
indique:
«vous modifiez la partition n°4 sur scsi5(0,0,0)(sda), aucun système de fichier n’a été détecté sur cette partition»
suivi des caractéristiques (ext4, /, etc.)

L’autre:
Titre «Partitionner les disques»
indique:
«Méthode d’utilisation de cette partition», où je sélectionne la première ligne «Système de fichiers journalisé ext4»

Ce problème est survenu après une première tentative d’installation:

Auparavant, cette partition existait, vide, en ext4, et je m’était heurté à une autre boucle sans fin, invoquant un nombre trop grand de partitions primaires (boucle aussi après avoir demandé sa destruction).
J’ai donc utilisé Debian11 live avec gparted pour libérer cet espace.
Je ne crois pas que 2 partitions primaires et 1 partition étendue soit le maximum (4 à ma connaissance).
Auriez-vous une explication (une solution)?

merci

Ça bloque ou ça boucle ?
Si ça bloque, ça n’avance pas.
Si ça boucle, ça tourne en rond.

Une raison particulière pour

  • ne pas avoir mis le swap dans LVM (plus souple) ?
  • ne pas avoir mis le swap sur le SSD (plus rapide) ?

Là où tu as tort, c’est qu’il n’y a aucun rapport entre l’installation expert et le partitionnement automatique. Le choix entre partitionnement manuel ou atuomatique est disponible en installation normale.

Que fais-tu pour passer de l’un à l’autre ? Tu as bien sélectionné « Fin du paramétrage » dans le premier écran avant de cliquer sur « continuer » ?

J’utilise toujours l’installateur non graphique car je trouve son interface plus intuitive et rapide.La souris est inutile. Le seul avantage de l’installateur graphique, c’est de pouvoir enregistrer des copies d’écran.

Pour une table de partition de type MS-DOS si, avec une table de partition de type GPT tu peux justement utilisé bien plus de partition primaire (vue l’âge de ton système le plus ancien) je suis prêt à parier que la table de partition n’est pas en GPT.

Pour le reste @PascalHambourg est bien plus compétent que moi ^^

Non, c’est 4 comme l’a souligné @josephtux, et non 3.

En GPT ça n’a pas de sens de parler de partitions « primaires » puisque les partitions étendues et logiques n’existent pas. On parle simplement de partitions tout court.

L’âge du système n’est pas un critère fiable, ça fait longtemps que Linux supporte GPT et mon ancien PC sous stretch était partitionné en GPT. La présence de la partition étendue suffit à démontrer que c’est une table de partition DOS/MBR.

ça boucle

aucune raison sinon que le SSD est plus petit, et swap peu utilisé. (mem: 15Gi, swap= 14Gi)

je crois avoir tout essayé, y compris sélectionné «fin du paramétrage»

Mais je vais suivre votre conseil, et passer en mode non graphique et automatique (demain, mes vieux neurones ne tiennent pas la journée! :yawning_face:).

Merci à tous les deux

Si le swap est peu utilisé, a-t-il besoin d’être aussi gros ?

Je n’ai pas conseillé de passer en partitionnement automatique.

Bonjour,

je viens d’installer debian 11 en mode «install», et partitionnement manuel, avec succès, mais avec 2 questions auxquelles je n’ai pas pu répondre:

1 - la demande d’utiliser le microcode: iwlwifi-7260-17.ucode, que j’avais copié sur une clef usb préalablement effacée, et que l’installeur n’a pas trouvée (j’ai donc fini par répondre non à la question)
2-La demande de partition swap me semblait en concurrence avec celle de la partition principale (mais j’ai certainement mal compris) et la partition existante sera indiquée dans /etc/fstab.

Je tiendrai compte de vos remarques pour le prochain ordinateur, que l’état matériel de mon portable clevo actuel nécessitera sûrement bientôt.

Il me reste une question à ce propos, que je n’ai pas encore bien compris, concrètement que demander à l’installeur pour utiliser LVM et démarrer .

Encore merci.

La recherche des fichiers de firmware individuels est complètement buggée et ne peut réussir que dans des conditions particulières (en gros, la clé contenant le firmware doit être détectée par le noyau avant celle contenant l’installateur, ce qui n’est généralement pas le cas) en plus des conditions normales (système de fichiers FAT, fichier à la racine ou dans le répertoire /firmware). Il vaut mieux fournir les paquets Debian contenant les firmwares, ici le paquet firmware-iwlwifi*.deb, dont la recherche est plus fiable.
Contournement : monter soi-même la clé USB contenant le firmware sur /media depuis un shell de l’installateur avant de relancer la recherche.
Autre solution : utiliser une image d’installation non officielle incluant les firmwares non libres. A partir de la prochaine version 12 (bookworm), les firmwares non libres seront inclus de base dans les images officielles.

Pour le coup c’est moi qui ne comprends pas ce que tu veux dire. Quel mode de partitionnement as-tu choisi ? Assisté dans le plus grand espace libre ou manuel ? Quel résultat souhaitais-tu, qu’as-tu fait et quel résultat as-tu obtenu ?
En partitionnement manuel, tous les swaps existants sont marqués à utiliser (et formater d’office) par défaut. En partitionnement assisté dans le plus grand espace libre, le swap existant sur le disque contenant le plus grand espace libre est marqué à utiliser. Tous les swaps marqués à utiliser sont formatés et inscrits dans /etc/fstab.

Soit sélectionner une des options de partitionnement assisté avec LVM, soit sélectionner le partitionnement manuel, créer les volumes physiques puis aller dans « gérer les volumes logiques LVM » pour créer des groupes de volumes et des volumes logiques, puis revenir à l’écrans principal de partitionnement pour affecter les volumes logiques.
Il n’y a rien à faire de particulier pour démarrer, une partition /boot séparée n’est pas nécessaire. Peux-tu préciser ?

J’avais mal compris la question du démarrage avec LVM, qui ne se posera donc pas

La question posée pour choisir une partition swap était peut-être due au fait que la swap existante n’est pas sur le SSD, et n’était alors pas vue par l’installeur.

Merci aussi pour vos solutions à la question du firmware.

My bad j’ai lu complètement de travers le message de @josephtux

Oui erreurs de sémantique, je ne vois pas pourquoi j’ai ajouté primaire …

Pour toi oui, concernant @josephtux je sais qu’il a déjà tenté à plusieurs reprises des passages vers des versions à jour de Debian avec beaucoup de réticences (et surtout pas mal de problèmes pour conserver son système fonctionnel).
J’ai donc fais un pari sur le fait que sa table de partition ne doit pas avoir bougé depuis des lustres … libre à lui d’infirmer ou de confirmer ça.

J’ai du modifier récemment ma table de partitions, car ma partition système (Buster) était trop petite.

Comme je n’ai jamais réussi à faire fonctionner gparted sur Buster, et que l’ancienne version de gparted de Jessie (que j’ai prudemment gardé en secours) refusait le travail, j’ai utilisé gparted du CD live de Bullsey pour agrandir la partition de Buster, puis pour modifier une partition primaire en partition étendue+partition secondaire (pour /usr/local que je tiens à garder isolé et partageable, comme les données).
Ensuite j’ai pu préparer une partition ext4 pour Bullsey.

C’est donc après ces maneuvres que j’ai tenté ma première install de Bullseye.

Ma mémoire de vieux poisson rouge ne me permet pas de vous assurer la précision de ces différentes étapes, mais l’essentiel est là.

Ensuite, à cause de ce blocage rencontré à l’installation de Bullsey, j’ai demander à l’installeur de supprimer cette partition, sans succès, puis de nouveau avec Bullsey live, je l’ai supprimé avec gparted.

J’espère avoir été assez clair pour vous permettre d’y voir plus clair.
Encore merci pour votre aide qui m’a permis de m’en sortir.

Je ne dirai qu’un mot : LVM. Adieu les galères avec gparted, les partitions à redimensionner ou déplacer…

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Non c’est prudent pour une installation jessie, pour une buster ou après c’est useless.

Arrete de faire du msdos, passe en GPT comme ca dea lles partitions primaires logique etc… ce sera moins problématique (je dis ça parce que ce n’est pas le premier sujet que tu poste avec ce genre de problématique)

enfin, je plussoie à l’infini sur ce que dit Pascal, car il faut arrêter de se faire chier pour rien:

ar au final, à ne pas utiliser ce qui simplifie la vie, c’est juste être accroc aux usines à gaz

Il n’y a pas que le soft qui soit vieux, il y a aussi l’ordinateur … et le bonhomme.

Je suppose qu’avec une installation sur une future machine neuve, l’installeur de Debian proposera GPT? Je vais me renseigner sur GPT dés que possible.

Quant à LVM, j’ai appris ici que c’était le bon choix partout.
Merci pour votre patience et vos encouragement, y compris de remise à niveau!

Pas forcément. L’installateur sélectionne le format GPT seulement pour un disque de plus de 2 Tio ou s’il a été amorcé en mode EFI. Autrement, il faut le lancer en mode expert et choisir le partitionnement manuel pour pouvoir choisir le type de table de partition à mettre en place.

Pas forcément partout. Si on met tout dans un seul système de fichiers qui n’aura jamais besoin d’être agrandi, pas besoin de LVM, ça complique pour rien.
D’autre part LVM n’est pas à mettre entre toutes les mains, il faut le maîtriser un minimum.