Je devrais en avoir rien à foutre, mais pourtant c’est le genre de nouvelles qui m’attristent, sûrement l’adolescent ingénue qui sommeil en moi avait-il encore des illusions :
lemonde.fr/politique/article … 23448.html
Pauvre gauche !
Le fait que les journalistes en parlent ?
Des femmes voilées, il y’en a partout, heureusement qu’elles ont le droit de faire de la politique et pas uniquement techniciennes de surface …
une approche différente de l’informatique :
gizmodo.fr/2010/01/31/voici- … video.html
intéressant, non?
[discussion sur http://forum.debian-fr.org/viewtopic.php?p=250375#p250375]
pour ceux que cela intéresse: http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20100212.OBS6699/eruption_de_la_soufriere_ecoles_et_aeroport_fermes.html
C’est inquiétant tout de même!!
Tu as vu ta voiture recouverte de cendres volcaniques toi aussi??
La voiture, la maison… Tout! ça rentre partout.
L’image, ce n’est pas chez nous; c’est Soufrière Hills hier.
en espérant pour la Guadeloupe que ça pète pas …
Exactement!! Cela me fait un peu penser à Pompéi…
lexpress.fr/actualites/2/l-a … 48396.html
Le 11 février 1990, il y a 20 ans, Nelson Mandela sortait de prison. Le Mandela Day.
fr.wikipedia.org/wiki/Mandela#Emprisonnement
youtube.com/watch?v=FFnJmz5pWc4& <= En flash…
Ayons une petite pensée à tous les contestataires enfermés par des régimes autoritaires de par le monde. Régimes sur lesquels aucun pays “libre” n’a le courage de faire pression. Ah, si, l’UMP fait pression sur la Chine grâce à un partenariat avec le Parti Communiste ( liberation.fr/politiques/010 … te-chinois ). Si les couards vous font vomir, c’est le moment.
On peut peut-être leur faire un prix de gros avec la Corse ?
[quote=“debianhadic”]On peut peut-être leur faire un prix de gros avec la Corse ?
lepoint.fr/actualites-econom … 6/0/430180[/quote]
on dirait des rapaces, ils ont enfin un moyen de pression et n’hésitent pas à l’utiliser…
Peut être qu’il est raisonnable pour eux de demander des garanties, mais le faire de cette manière, ça me semble vraiment grossier.
Enfin, après, peut être qu’il faut être plus pragmatique.
Désolé, voici une traduction rapide et aproximative du texte :
La militarisation mozartienne : Comment les Britanniques utilisent la musique classique comme outil de contrôle social
Par Brenday O’Niell
Ven. 26 Fév. 2010
Ces dernières années, les Britanniques sont devenus les “Willy Wonka” du contrôle social, sortant à la chaîne de terrifiantes, étranges et fantastiques méthodes pour policer la population. Mais notre “arsenalisation” de la musique classique, où Mozart, Beethoven, et d’autre grands ont été réduits à l’état d’outils d’un état de répression a définie de nouvelles normes (a new low).
Nous sommes déjà les maîtres de la vidéosurveillance. On estime que 20% des caméra de vidéosurveillance du Monde se trouvent aux Royaumes-Unis, un succès remarquable pour une île qui occupe seulement 0.2% des terres habitables mondiales.
Il y a quelques années, des autorités locales introduisirent le “Mosquito”, un gadget qui émet un son qui sonne comme un bourdonnement flou aux personnes de plus de 20 ans, mais qui est si aigu, si perçant et si insupportable aux délicates oreilles de n’importe qui en dessous, qu’ils ne peuvent supporter de rester à proximité. Créé pour éloigner les jeunes délinquants des espaces publics, mais appliqué de manière tellement aveugle qu’il éloignait aussi les “gentils”, terrifiait les tout-petits, et réveillait les bébés endormis.
La Police dans l’Ouest de l’Angleterre a récemment commencé à utiliser une lampe halogène ultra-puissante pour aveugler temporairement les jeunes se livrant à des actes répréhensibles. Depuis leurs hélicoptères, les policiers diffusent leur faisceau sur les jeunes buvant et trainant dans les parcs, dans l’espoir qu’ils soient si désorientés qu’ils (lorsqu’ils recouvrent la vue) titubent jusque chez eux.
Récemment encore, la police de Liverpool se vantait d’avoir menée la toute première arrestation par drône inhabité. Inspirés, semble-t-il, par les avions robots que la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont déployés en Afghanistan, les flics de Liverpool ont utilisé un helicoptère contrôlé à distance équipé de caméra (bien entendu) pour attraper un voleur de voiture.
Les Britanniques peuvent bien ne plus produire de métal, de voitures ou de musique pop écoutable, mais, les gars, ne sommes-nous pas les champions du monde en matière de tyrannie ? Et maintenant, la musique classique qui, il fut un temps, était enseignée comme une manière d’élever l’esprit et chatouiller l’âme, et est désormais exploitée pour son potentiel dissuasif contre la mauvaise graine.
En Janvier, la West Park School, à Derby dans les “midlands” d’Angleterre, “soumettait” (ce sont leurs propres mots) les enfants au mauvais comportement à Mozart et aux autres. Placés en “détention spéciale”, les enfants sont forcés d’endurer deux heures de musique classique, autant pour les relaxer (le superviseur affirme que cela les calme), que pour les détourner des comportements répréhensibles prochains (apparemment le nombre d’élève perturbateur aurait chûté de 60% depuis que ces détentions ont débuté).
Un communiqué de presse indique que certains des enfants qui ont enduré l’autoritarisme mozartien trouvent désormais la musique classique insupportable. Comme l’a dit un commentateur critique, ils vont probablement “entrer dans l’age adulte en associant la belle musique - le plus enchanteur et ravissant son sur Terre - à une gifle”. C’est ce qui est pris pour de l’éducation en Grande-Bretagne aujourd’hui : apprendre aux enfants à penser “Danger !” dès qu’ils entendent le Requiem de Mozart ou d’autres pièce de ce génie.
Les détentions “musique classique” à la West Park School ne sont cependant que les dernières expériences en matière d’utilisation et d’abus de certaines des plus belles réalisations culturelles pour réprimer les jeunes.
A travers les Royaumes-Unis, des autorités locales et d’autres institutions publiques diffusent désormais de la musique classique préenregistrée à travers les hauts-parleurs aux arrêts de bus, dans les parkings, au-devant des magasins, et ailleurs. Non, pas parce qu’ils pensent que le public apréciera ces douces mélodies (ils pensent que nous sommes des incultes simplistes), mais parce qu’ils espèrent que cela fera fuir les vilains jeunes.
Le comté de Tyne et Wear dans le Nord de l’Angleterre fut l’un des premier des Royaumes-unis à s’armer de musique classique. Au début des années 2000, la compagnie ferrovière locale décidât de faire quelque chose à propos des jeunes trainant aux alentours des gares. Les jeunes gens “ne s’adonnait pas à des activités criminelles” admet Tyne and Wear Metro, mais ils étaient là, “jurant, fumant aux arrêts et dérangeant les passagers”. Alors, la compagnie des rails libérât des “salves de Mozart et de Vivaldi”.
Apparemment, ce fût un succès éclatant. Les jeunes s’enfuirent. “Ils semblent détester la musique”, dit le fier type des chemins de fer. “C’est pas très branché d’être vu trainant autour d’endroit où Mozart est joué”. Selon lui, la musique la plus efficace est la symphonie pastorale de Beethoven, la symphonie n°2 de Rachmaninov, et le concerto pour piano n°2 de Shostakovitch. (Ce que je comprends pour ce dernier).
Dans le Yorkshire au Nord de l’Angleterre, un conseil municipal a commencé à diffuser de la musique classique à travers des haut-parleur renforcés (vandal-proof speakers) aux “arrêts de bus difficiles” entre 19h30 et 23h30. Les magasins de Worcester, près de Bristol, et le Nord du Pays de Galle ont aussi entrepris de “tirer” des explosions de musique classique pour se prémunir de jeunes sans cervelle.
A Hollywood (Dans le comté de Down, en Irelande du Nord, pour ne pas confondre avec Hollywood en Californie), les entrepreneurs locaux ont encouragé le conseil municipal de faire passer la musique classique pour un moyen de se débarrasser des jeunes qui crachent dans la rue et taguent les murs. Et apparemment la musique classique a mis en échec l’art de la rue : le nombre de graffiti a chûté.
La vision de cauchemard d’Anthony Burgess d’une élite usant de la haute-culture comme d’une “gifle” pour les jeunes du bas-peuple est devenue réalité. Dans son roman dystopique de 1962, “Orange mécanique”, plus connu filmé par Stanley Kubrick en 1971, où l’impétueux et jeune Alex (ici, je crois que c’est une citation du film : VO : The unruly yougster Alex. NdT) est soumis à la “technique Ludovico” par des autorités devenues folles. Forcé de prendre des drogues qui induisent une nausée et à regarder des films violents durant deux semaines, tout en écoutant simultanément du Beethoven, Alex est lentement mis en laisse et “remoulé” (re-moulded). Mais il se rebelle, particulièrement contre l’usage de la musique classique comme châtiment.
Implorant ses thérapeutes de couper la musique, il dit que “Ludwig van” n’a rien fait de mal, qu’il a “seulement écrit de la musique”. Mais ils l’ignorent. A la fin de tout celà, Alex n’est plus capable d’écouter sa musique préférée sans avoir de crise d’angoisse. Un peu comme cet écolier à Derby, qui désormais se plante les doigts dans les oreilles lorsqu’il entends Mozart.
La militarisation de la musique classique en dit long à propos de l’autoritarisme de l’élite Britannique et de son arriération culturelle. Ils sont si déséspérés de ne pouvoir contrôler les jeunes - les contrôler à distance, sans avoir à s’engager auprès d’eux - qu’ils filment leurs plus infimes mouvements, leurs infligents des bruits suraigus dans les oreilles, les éblouissent avec des lumières aveuglantes, et les bombardent avec du Mozart. Et ils ont si peu de foi dans leur intelligence, dans leurs capacités et leur volonté de travailler aux formes les plus hautes de l’art, qu’ils imaginent que Beethoven, Mozart et les autres seront répugnants à leurs jeunes oreilles. Bien entendu, c’est devenue une prophétie auto-réalisatrice.
Le message dangereux qui est envoyé à la nouvelle génération est clair : 1) vous êtes de la racaille; 2) La musique classique n’est pas une merveille de l’humanité, c’est un repulsif contre les légères pulsions anti-sociales.
Edit : corrections de quelques fautes.
Appocalipse now…
Merci !
Pour ceux d’entre vous qui se soucient un tant soi peu de leur vie privée, et qui par conséquent évitent les services web de type facebook, gmail, et compagnie, je vous conseille la lecture de cette interview (en Anglais désolé) d’Eben MOGLEN:
h-online.com/open/features/I … 55421.html
Pour faire court, il explique dans un premier temps les problématiques souvent abordés par Benjamin Bayart de FDN, le minitel 2.0, la rétention et la monétarisation des logs et autres données personnelles par les géants de l’internet. Dans un second temps (voir la page 2 de l’interview) il propose une solution ma foi assez sympa pour ramener les logs des citoyens à la maison. C’est une idée intéressante, ça fait rêver si tout le monde s’y mets! Je vous laisse lire! Pour les anglophobes signalez vous.
Un indice: h-online.com/open/imgs/45/4/ … 5ba98.jpeg
[EDIT] Une traduction est en cours sur framalang framalang.org/wiki/Interview:_Eb … _Cloud_Log
Au passage, il évoque le fait que la recherche sur le web est pour le moment difficilement décentralisable; c’est marrant, un post parlant de seeks seeks-project.info/ est passé récemment sur pause café et la décentralisation de la recherche web est justement l’objectif de seeks.
"Les jeunes ne sont plus intéressés par l’outil-ordi"
http://link.social.com/c/twitter/6226732/1269447234/b/97U0pK/dxfpg3
En résumé très rapide, la génération dite des “digital natives” ne maitrise pas les ordinateurs mais en sont des consommateurs.