C’est la base du droit d’auteur (français) et du copyright (partout ailleurs dans le monde, je crois), qui fonctionne depuis que le net existe, et les spectacles (depuis Beaumarchais sans doute). Il n’est pas interdit d’entendre du Brel, de le mémoriser et de le transcrire pour soi dans la rue, mais d’en chanter aux fêtes de l’école sans autorisation.
Nul n’est censé savoir qu’un fichier est soumis à droit d’auteur s’il le trouve sur le net, mais diffuser quelque chose que l’on n’a pas soi-même fabriqué suppose de vérifier sa provenance. Il n’est pas du ressort de l’internaute de savoir si un morceau de musique qu’il trouve par un lien est enregistré à la sacem ou non - les mentions de copyright qu’on voit sur l’écran peuvent être vraies ou fausses. Mais si l’internaute met à disposition le morceau, c’est à lui de s’assurer de son statut.
Personne ne peut être ennuyé pour avoir téléchargé sur un serveur l’intégralité de la production discographique mondiale. Mais proposer 25 secondes d’un morceau des Beatles oui.