[quote]Dire que le switch est exclusivement du niveau 2 est un jugement rapide
itpro.co.uk/88699/layer-2-an … 3-switches
Le SW de niveau 2 est un hub sélectif mais n’est pas administrable
Le Sw de niveau 3 est le vrai switch permettant une gestion pointue du réseau et donc la création de VLAN[/quote]
Merci beaucoup pour ce lien, je cherchais justement il y a quelques temps une page pour expliquer ces différences !
En fait ce ne sont pas tout à fait des switches de niveau 3 ou 4. Ce sont des switches de niveau 2 (donc ce qu’on connaît très bien), auxquels on a ajouté une couche d’intelligence en leur donnant la capacité d’analyser les données de niveau 3 et 4. C’est donc par extension qu’on parle de switches de niveau 3 et 4. Ces switches utilisent généralement le protocole MPLS. En réalité ce sont des espèces d’hybrides switches/routeurs qui utilisent le modèle OSI en leur sein mais qui, pour l’administrateur réseau, font abstraction de ces couches en exposant une interface MPLS afin de simplifier l’administration réseau.
Ca permet de créer facilement tout un tas de trucs à la volée (en fait, presque tout ce qu’on peut imaginer sur un réseau), ce qui fait de MPLS un protocole très apprécié des opérateurs télécom.
Finalement, pour un opérateur télécom, ça revient quasiment à sous-traiter la gestion des couches OSI aux switches-routeurs, et donc à ceux qui les ont conçus (très souvent Cisco, d’où l’intérêt pour la NSA d’y installer des backdoors). L’opérateur télécom peut alors se concentrer sur ce qui compte vraiment pour lui : la gestion des flux, plutôt que l’administration des réseaux. L’administration des réseaux est quelque chose d’assez peu intéressant économiquement en ce sens où c’est quelque chose de très technique, qui prend beaucoup de temps, qui demande des compétences pointues et requiert un suivi rigoureux. MPLS permet de s’affranchir de ces contraintes et la maîtrise manuelle de ces contraintes permet, au mieux, d’optimiser un peu les débits et les latences. Néanmoins je pense que le peu d’optimisation qu’on pourrait gagner en optimisant manuellement les réseaux coûterait tellement cher que ça rendrait le prix totalement prohibitif pour le client, pour un gain assez peu intéressant en pratique. Et encore, je ne suis même pas sûr qu’on arrive à optimiser aussi bien manuellement que ce que font les machines, puisqu’elles le font de façon dynamique.