Voici la réponse que j’ai faite à La Revue Prescrire, en citant ce forum:
Bonjour,
merci pour votre réponse.
Notre revue étant fondée avant tout sur un objectif critique, permettez moi d’insister un peu sur ces points d’informatique.
Vous me proposez de désinstaller une application qui n’apparaît plus installée, alors qu’au moment de la demande votre serveur l’indique comme installée. Il y a donc une installation incomplète ou quelques traces qui ne donnent pas le même «point de vue» à mon téléphone android (= non installée) et à votre serveur d’installation ou mise à jour (= installée).
Je reste donc dans l’embarras, d’autant plus dérangeant que les articles ne sont plus tous accessibles via votre site internet , première condition qui m’impose l’installation des outils sur Android (la deuxième étant la privation de ces outils sous Linux).
Les outils informatiques sont devenus indispensables pour retrouver rapidement l’article utile mais il n’est plus accessible sans ces nouveaux outils qui ne devraient être que supplémentaires, au lieu qu’ils s’imposent et remplacent désormais trop souvent l’accès pourtant facile sur le site internet. Encore une «amélioration» de l’informatique plus que douteuse (surconsommation, surcoût, surdépendance).
Mal voyant, je me passerais volontiers d’installation sur mon téléphone, si je pouvais installer simplement sur mon PC Linux.
Sur votre réponse concernant les soit-disant difficultés du portage sous Linux, je reste toujours aussi dubitatif.
Sur l’argument de minorité des médecins, pharmaciens et autres paramédicaux qui utilisent Linux, cet argument est trois fois spécieux, inacceptable et je vous suggère de vous demander avec la même rigueur qui vous fait questionner les études pharmacologiques si vos prestataires informatiques ne font pas de l’obstruction ou de la facturation excessive.
Si je lis Prescrire c’est bien parce que je ne doute pas du sérieux de votre travail. J’aimerais tant (pas si minoritaire que vous le croyez) que votre travail informatique soit aussi libre et limpide.
Si l’argument financier est si important, raison de plus pour être, au moins un peu, critique sur le choix de ces dépenses.
Comme pistes de réflexion, je vous suggère de lire, aussi attentivement que vous le faites en matières thérapeutique, les quelques avis en réponse à ma question (sous le pseudo de Joseph Tux) sur ce sujet grave (celui notamment de la liberté ou de la servitude volontaire) ici:
Portage d'appli vers Linux trop élevé
Je persiste à trouver aberrant de devoir son existence à la saine volonté d’indépendance principalement vis a vis des entreprises pharmaceutiques et autres lobbies , et de se livrer sans aucun état d’âme aux GAFAM, plus redoutables encore, au mépris de vos abonnés (adhérents?) «minoritaires» un peu plus résistants.
Prescrire n’est-elle pas elle-même une revue «minoritaire» ?
J’espère que vous saurez lire mes critiques et l’amertume qui les accompagne comme je lis vos articles de la revue Prescrire, avec grand profit.
bien cordialement.