Une exécution collective a décimé la rédaction de Charlie Hebdo. Face à l’horreur, le slogan Je suis Charlie est devenu l’étendard de la liberté et de la résistance à l’obscurantisme. Luz, dessinateur emblématique de l’hebdo, prend la parole pour la première fois, au lendemain de la mort de ses amis et à la veille du grand rassemblement de dimanche.
Quelques extraits:
[quote=“Luz”]On fait porter sur nos épaules une charge symbolique qui n’existe pas dans nos dessins et qui nous dépasse un peu. Je fais partie des gens qui ont du mal avec ça.
Ce fanzine est devenu un symbole national et international, mais ce sont des gens qui ont été assassinés, pas la liberté d’expression !
Il faudrait faire attention à ce qu’on fait en France parce qu’on peut faire réagir à Kuala Lumpur ou ailleurs. Et ça, c’est insupportable.
Si des médias mettent en avant certains dessins, ce sont leur responsabilité. Pas la nôtre.[/quote]