Une pétition pour exclure les psychanalystes des tribunaux

LA PSYCHANALYSE OU L’EXERCICE ILLÉGAL DE LA MÉDECINE

TRIBUNE. « Pourquoi les psychanalystes doivent être exclus des tribunaux »

Les déconvertis de la psychanalyse (Sophie Robert - Dragonbleu TV - 2014)

Le MUR, la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Rachel

Rachel, l’autisme à l’épreuve de la justice - Documentaire (03/04/2019)

Mediapart : Psychanalyse : sale temps pour les charlatans

La pétition : Pourquoi les psychanalystes doivent être exclus des tribunaux

1 J'aime

Salut
Un peu d’explications sur le problème évoqué pour ceux qui n’aiment pas cliquer sur les liens

https://pro.publicsenat.fr/download-pdf/5cc1aa171e5765235815dc3b

Ce message semble égaré sur la liste Debian. Quel rapport avec la liste ?

pause café n’est pas un forum technique et chacun y mets ses idées dans la limite de la règle

https://www.debian-fr.org/guidelines

ça te dérange?

Je n’ai pas compris ce qu’était la “liste debian”
mais effectivement, j’ai posté dans la rubrique Pause Café
dans laquelle tous les messages qui ne concernent pas forcement debian peuvent être postés


Au cas où certains préfèrent éviter de cliquer sur de liens,
vous trouverez, ci-dessous ,
un extrait du texte contenu par une des pages web accessibles par un de ces liens :


LA PSYCHANALYSE OU L’EXERCICE ILLEGAL DE LA MEDECINE


Nous affirmons que la psychiatrie est une discipline médicale, fondée, comme la psychologie, sur des connaissances scientifiques, devant s’exercer dans le respect du patient et la recherche de son mieux-être, conformément au code de santé publique et au code de déontologie des professionnels de la santé mentale. L’exercice de la psychanalyse à titre privé, pour des requêtes d’ordre existentiel ou philosophique, n’est pas critiquable, sous réserve que cela n’ait pas de conséquences pour la santé physique ou psychique de la personne. Face aux troubles mentaux, cependant, d’autres exigences s’imposent. Notre premier devoir est de proposer un accompagnement adapté, fondé sur les preuves et les données acquises de la science.

Nous refusons que soient utilisés les diplômes de médecine et de psychologie pour diffuser à l’université un enseignement en violation avec la médecine et l’état des connaissances en santé mentale, au profit de dogmes idéologiques, fondés sur des postulats obscurantistes et discriminants sans aucune validation scientifique. Aujourd’hui la psychanalyse a pratiquement disparu dans le monde. En France, des étudiants en psychologie et des internes en médecine reçoivent encore fréquemment à l’université un enseignement psychanalytique livré avec le mépris de la médecine, le rejet de la nosographie internationale des maladies mentales, le refus des traitements adaptés recommandés par la Haute Autorité de Santé, la défiance envers les politiques de santé et le rejet de tout contrôle ou évaluation de leur pratique. Dans certaines universités les étudiants apprennent à contester le principe même de la démarche scientifique au motif que la science serait une croyance. Ils sont ensuite attirés à l’extérieur pour y recevoir une formation obscurantiste où les pathologies sont réduites au complexe d’Œdipe ou la mère pathogène, l’ensemble étant masqué sous une rhétorique absconse qui déstabilise ses auditeurs. Nous estimons que ces étudiants sont placés en danger d’emprise sectaire et, plus important, que les patients en psychiatrie paient le prix fort d’une prise en charge digne d’un autre âge.

Contrairement aux patients en soins somatiques, les personnes atteintes de troubles mentaux sont souvent à la merci de la formation de leur clinicien. Le refus de nombre de psychanalystes de poser un diagnostic, l’ignorance volontaire des symptômes, la chosification et la maltraitance des patients et leur famille au nom de dogmes psychosexuels freudo-lacaniens obsolètes sont monnaie courante aujourd’hui. Le traitement de ces personnes comme des patients de ‘seconde zone’ n’est plus tolérable en France.

Dans les tribunaux, les psychanalystes peuvent aujourd’hui utiliser leur diplôme de psychologie ou de médecine (quand ils les ont) pour émettre des expertises qui n’ont aucun fondement médical ni scientifique, en violation complète avec le code de la santé publique. Les conséquences sociales peuvent être dramatiques : diagnostics fantaisistes et non-reconnus par les nosographies internationales en vigueur, non prise en compte des besoins des personnes handicapées ou des malades psychiatriques, exclusion scolaire et sociale, culpabilisation des victimes de violences sexuelles et des personnes qui les protègent au nom de l’idéologie psychanalytique selon laquelle la vérité se situe toujours à l’envers de la réalité tangible.

Nous affirmons qu’il existe une santé sexuelle. La sexualité est un don de soi entre adultes consentants - quel que soit leur sexe - dont la pratique harmonieuse participe au bon équilibre psychologique d’une personne. Nous refusons que soient instrumentalisées la psychiatrie et la psychologie pour légitimer des dogmes aussi néfastes que prêter des intentions sexuelles aux bébés, prétendre qu’un enfant puisse être consentant à un inceste ou un rapport sexuel avec un adulte, affirmer que tout rapport sexuel serait du registre de la perversion et du rapport de force, prétendre qu’un crime sexuel n’aurait pas de conséquence grave sur sa victime, et déresponsabiliser les auteurs de violences sexuelles. Ceci n’est pas compatible avec notre rôle de médecins, de psychiatres et de psychologues.

Nous dénonçons également des pratiques de non confraternité généralisées : des psychiatres et des psychologues sont quotidiennement harcelés dans les établissements où ils travaillent (ainsi qu’en libéral) par des croisés du freudo-lacanisme qui utilisent parfois leur titre pour lutter contre toute démarche thérapeutique fondée sur les preuves ; par des personnes qui s’arrogent l’humanisme et n’hésitent pas à recourir à l’anathème, aux attaques personnelles pour faire taire ceux qui ne pensent pas comme eux.

Nous sommes opposés à ce que la psychiatrie et la psychologie soient instrumentalisées pour servir les intérêts d’une corporation engagée dans une démarche antisociale : pathologisant l’amour maternel, enseignant le mépris des règles et des lois, en opposition idéologique avec toute demande extérieure, fût-elle médicale, familiale, scolaire, ou judiciaire. Nous refusons que les psychanalystes se servent de la psychiatrie et de la psychologie pour investir les universités, les comités d’éthique, les institutions de soin et les prétoires au bénéfice de praticiens opposés à la médecine et la science. Ces actes mettent les patients en danger, ils engagent la responsabilité de l’État et des tribunaux. Cela doit cesser.

Les présidents des universités portent une lourde responsabilité dans ces problèmes graves de santé publique en continuant d’accorder des postes de maîtres de conférences et de professeurs aux filières qui affichent une orientation exclusivement psychanalytique. La justice, quant à elle, doit changer la procédure de listage de ses experts pour en exclure tout référentiel psychanalytique dans l’intérêt de l’objectivité.

Je ne consulte pas directement la liste. Je reçois périodiquement un sommaire et m’attends à y trouver des discussions sur Debian. Je ne connaissais pas le principe de la pause café. En plus, pour être très franc, j’avais cliqué le lien et je suis en effet un peu dérangé par le ton de ce texte. Il pratique exactement ce qu’il prétend dénoncer, un mépris idéologique de la psychanalyse asséné aux lecteurs sans véritable argumentation. Donc franchement je ne crois pas que la liste Debian soit le lieu approprié pour un vrai débat sur ce sujet.

Où l’on voit tout le mal(bien involontaire parce que plein de bonnes intentions)que Bruno Bettelheim a pu faire en culpabilisant les parents les rendant responsables de la maladie autiste de leur enfant. La fumisterie de ses théories psychanalytiques n’a jamais réussi à sortir un seul enfant de la maladie mais à juste contribuer à ruiner encore plus la vie de ces malheureux parents .
Lire son ouvrage " The Empty Fortress: Infantile Autism and the Birth of the Self traduit en français sous le titre “la forteresse vide”
La psychanalyse n’est qu’une vaste fumisterie pour flatter les égos de pseudos intellos bobos tout aussi fumeux que Lacan.

Une remarque: Les bobos étaient inconnus à l’époque de Lacan et je ne vois pas ce qu’ils viennent faire ici dans ce débat (je rajouterais bien qu’un bourgeois qui n’est pas un bobo s’appelle un gros bof à la trump et que à choisir je préfère le bobo].

La psychananlyse n’est sans doute pas qu’une fumisterie puisqu’elle signifie juste que la santé mentale d’une personne dépend de son histoire. À ce titre par exemple, les syndromes post traumatiques relèvent plus de ce chapitre que de la psychiatrie qui suppose un trouble organique. Dire que la psychanalyse est à jeter est stupide.

Le souci est que ici on regroupe sous un symptôme, l’autisme, ce qui est sans doute tout un ensemble de troubles et faire croire à des parents qu’un traitement purement symptomatique type thérapie comportemental va régler le problème de leur gamin est un mensonge moins dévastateur qu’avoir convaincu la mère qu’elle était la seule fautive de l’état de son gamin certes, mais un mensonge quand même. Un médecin de PMI expérimenté arrive à voir des troubles autistiques très rapidement, quant à savoir la nature exact et l’évolution de ces troubles, c’est quelque chose de bcp plus compliqué souvent spécifique à chaque gamin.
Enfin il est stupide de croire que les PMI et autres ne suivent que les pyschanalystes. Le débat a été tranché en France depuis 5 ans environ et la prise en charge purement psychanalytique de l’autisme est interdite en France depuis ce temps là. Les psychologues en place dans les CMP le sont toujours et ont largement modifié leurs pratiques en suivant les directives assez naturelles: conserver ce qui a donné de réels résultats et suivre les traitements (essentiellement comportementalistes) efficaces utilisés dans les pays anglo saxons et abandonner toute explication psychanalytique de l’autisme. La situation est largement apaisée et consensuelle dans les PMI en tout cas en ce qui concerne l’autisme.

Vidéo Youtube : La maternophobie

theguardian.com : France is 50 years behind’: the ‘state scandal’ of French autism treatment.

Il est tout de même à signaler dans cette même veine l’état effectivement alarmant de la psychiatrie en France. Malheureusement, la France, dans ce domaine, a pris 20 ans de retard. La prise en compte actuelle de la psychanalyse en France, telle qu’elle est pratiquée, n’a plus court ailleurs dans le monde.
La pétition est celle de Sophie Robert pour replacer celle-ci dans son contexte, qui est principalement signée par des psychologues (peu de psychiatres ont en effet signé cette pétition).

Pour en saisir le problème (désolé pour les liens, mais les textes sont trop long pour figurer dans une réponse ici, mais ils sont très intéressants sur le sujet).

Deux lien, qui parle directement de la pétition ou de ce qui s’y rapporte:


Bonjour

mediapart : Entretien avec Sophie Robert, réalisatrice du film «Le Phallus et le néant»
2 août 2020 Par [Cédric Lépine]

C’est trop confus et imprécis, je retravaille et vous l’envoie un peu plus tard
merci pour votre compréhension

La psychanalyse est effectivement un vaste n’importe quoi très pédant.
Il est intéressant de savoir que dans les écoles, on interdit (si, si) la lecture de Viktor Frankl et surtout qu’aucun de ces purs littéraires n’a la moindre notion des neurosciences (dont tous les tests démontent que leurs théories élucubrations sont fumeuses.)
Donc bien sûr savoir ces pipeauteurs avoir un rôle dans les tribunaux est très effrayant.

Cela dit, une pétition, sur change.org qui plus est, n’est sûrement pas la bonne voie :

change.org est juste une arnaque

  • curieusement on peut ouvrir un .org en étant « for profit » et ils le sont.
  • en effet change.org est une société américaine (donc soumise à la NSA) et bien sûr à but lucratif (grosso ils revendent les coordonnées des pigeons qui leurs dévoilent tout.)
  • ces données permettent un fichage d’opinions, voire politique de première qualité.
  • une pétition n’ayant aucune valeur juridique, à part donner leurs coordonnées, les signataires ne créent rien.

Pour une cause comme celle-ci, c’est l’intervention directe auprès des politiques qui sera le plus efficace (mais fatalement longue et aléatoire).

Merci, vous avez bien compris le fond du problème, et vous ne pouvez pas imaginer l’énormité des dégâts causés par leur intervention dans les tribunaux, le nombre de suicides qu’il en découle, le nombre d’enfants placés en familles d’accueil quand ce n’est pas tout simplement drogués dans des institutions incapables (faute de moyens la plupart du temps) de faire autre chose que de les droguer.
Sans oublier toutes ses mères qui se retrouvent très vite seules, et qui, voulant demander de l’aide, se retrouvent accusées des pires choses et finissent droguées elles aussi à leur tour.
Et je ne parle même pas du père (comme moi) parce que j’en suis incapable par écrit.

La France a plus de 50 ans de retard en ce qui concerne l’autisme et semble encore vouloir persister dans cette voie.
Des associations se battent comme elles peuvent, et si les pétitions ne sont peut-être pas Le moyen idéal, savoir que plus de 1170 professionnels de santé et une vingtaine de professionnel de justice ont signé cette pétition permettra à certains de prendre le temps de ne plus pouvoir nier l’évidence de ces milliers de « cas particulier » dont la vie est détruite et qui ne sont en fait pas du tout des cas isolés.

Mon propos est de souligner que ch**.org pose deux soucis :

  • détournement des données
  • dévalorisation (à part dans certains cercles journaleux et sur certains thèmes, les pétitions sur ce machin perdent leur crédibilité : ils passent pour un exutoire de frustrations plutôt qu’autre chose.)

En 2020, une association a forcément un site (sur lequel la collecte des supports est déjà plus « privée ») et les membres de l’assoc ont fatalement des contacts avec leur député, sénateur, etc.

  • C’est à ceux-ci qu’il faut montrer, en tête à tête la liste des appuis.
  • Puis dans un second temps, la communication de cette liste, si les signataires l’approuvent, se font alors par action coordonnée sur les réseaux sociaux et dans la presse sous la forme de lettre ouverte.

En fait, ce sont les éléments de base du lobbying :wink:

Si ces petites suggestions peuvent aider… (et faire éviter ch**.org !! )

Merci pour ce point de vue concernant ch**.org, je ne savais pas du tout.

Un nouveau lien vers un ancien article de mediapart :

Je viens de lire l’article et ça me semble important que le Freudo-Lacanisme soit enfin reconnu.
C’est sur le site de Mediapart, mais ce n’est pas un article de Mediapart.

message supprimé

C’est un des nombreux articles créés par Jean Vinçot publié dans le Club de Mediapart