Où l’on voit tout le mal(bien involontaire parce que plein de bonnes intentions)que Bruno Bettelheim a pu faire en culpabilisant les parents les rendant responsables de la maladie autiste de leur enfant. La fumisterie de ses théories psychanalytiques n’a jamais réussi à sortir un seul enfant de la maladie mais à juste contribuer à ruiner encore plus la vie de ces malheureux parents .
Lire son ouvrage " The Empty Fortress: Infantile Autism and the Birth of the Self traduit en français sous le titre “la forteresse vide”
La psychanalyse n’est qu’une vaste fumisterie pour flatter les égos de pseudos intellos bobos tout aussi fumeux que Lacan.
Une remarque: Les bobos étaient inconnus à l’époque de Lacan et je ne vois pas ce qu’ils viennent faire ici dans ce débat (je rajouterais bien qu’un bourgeois qui n’est pas un bobo s’appelle un gros bof à la trump et que à choisir je préfère le bobo].
La psychananlyse n’est sans doute pas qu’une fumisterie puisqu’elle signifie juste que la santé mentale d’une personne dépend de son histoire. À ce titre par exemple, les syndromes post traumatiques relèvent plus de ce chapitre que de la psychiatrie qui suppose un trouble organique. Dire que la psychanalyse est à jeter est stupide.
Le souci est que ici on regroupe sous un symptôme, l’autisme, ce qui est sans doute tout un ensemble de troubles et faire croire à des parents qu’un traitement purement symptomatique type thérapie comportemental va régler le problème de leur gamin est un mensonge moins dévastateur qu’avoir convaincu la mère qu’elle était la seule fautive de l’état de son gamin certes, mais un mensonge quand même. Un médecin de PMI expérimenté arrive à voir des troubles autistiques très rapidement, quant à savoir la nature exact et l’évolution de ces troubles, c’est quelque chose de bcp plus compliqué souvent spécifique à chaque gamin.
Enfin il est stupide de croire que les PMI et autres ne suivent que les pyschanalystes. Le débat a été tranché en France depuis 5 ans environ et la prise en charge purement psychanalytique de l’autisme est interdite en France depuis ce temps là. Les psychologues en place dans les CMP le sont toujours et ont largement modifié leurs pratiques en suivant les directives assez naturelles: conserver ce qui a donné de réels résultats et suivre les traitements (essentiellement comportementalistes) efficaces utilisés dans les pays anglo saxons et abandonner toute explication psychanalytique de l’autisme. La situation est largement apaisée et consensuelle dans les PMI en tout cas en ce qui concerne l’autisme.
Vidéo Youtube : La maternophobie
theguardian.com : France is 50 years behind’: the ‘state scandal’ of French autism treatment.
Il est tout de même à signaler dans cette même veine l’état effectivement alarmant de la psychiatrie en France. Malheureusement, la France, dans ce domaine, a pris 20 ans de retard. La prise en compte actuelle de la psychanalyse en France, telle qu’elle est pratiquée, n’a plus court ailleurs dans le monde.
La pétition est celle de Sophie Robert pour replacer celle-ci dans son contexte, qui est principalement signée par des psychologues (peu de psychiatres ont en effet signé cette pétition).
Pour en saisir le problème (désolé pour les liens, mais les textes sont trop long pour figurer dans une réponse ici, mais ils sont très intéressants sur le sujet).
Deux lien, qui parle directement de la pétition ou de ce qui s’y rapporte:
Bonjour
mediapart : Entretien avec Sophie Robert, réalisatrice du film «Le Phallus et le néant»
2 août 2020 Par [Cédric Lépine]
C’est trop confus et imprécis, je retravaille et vous l’envoie un peu plus tard
merci pour votre compréhension
La psychanalyse est effectivement un vaste n’importe quoi très pédant.
Il est intéressant de savoir que dans les écoles, on interdit (si, si) la lecture de Viktor Frankl et surtout qu’aucun de ces purs littéraires n’a la moindre notion des neurosciences (dont tous les tests démontent que leurs théories élucubrations sont fumeuses.)
Donc bien sûr savoir ces pipeauteurs avoir un rôle dans les tribunaux est très effrayant.
Cela dit, une pétition, sur change.org
qui plus est, n’est sûrement pas la bonne voie :
change.org
est juste une arnaque
- curieusement on peut ouvrir un .org en étant « for profit » et ils le sont.
- en effet
change.org
est une société américaine (donc soumise à la NSA) et bien sûr à but lucratif (grosso ils revendent les coordonnées des pigeons qui leurs dévoilent tout.) - ces données permettent un fichage d’opinions, voire politique de première qualité.
- une pétition n’ayant aucune valeur juridique, à part donner leurs coordonnées, les signataires ne créent rien.
Pour une cause comme celle-ci, c’est l’intervention directe auprès des politiques qui sera le plus efficace (mais fatalement longue et aléatoire).
Merci, vous avez bien compris le fond du problème, et vous ne pouvez pas imaginer l’énormité des dégâts causés par leur intervention dans les tribunaux, le nombre de suicides qu’il en découle, le nombre d’enfants placés en familles d’accueil quand ce n’est pas tout simplement drogués dans des institutions incapables (faute de moyens la plupart du temps) de faire autre chose que de les droguer.
Sans oublier toutes ses mères qui se retrouvent très vite seules, et qui, voulant demander de l’aide, se retrouvent accusées des pires choses et finissent droguées elles aussi à leur tour.
Et je ne parle même pas du père (comme moi) parce que j’en suis incapable par écrit.
La France a plus de 50 ans de retard en ce qui concerne l’autisme et semble encore vouloir persister dans cette voie.
Des associations se battent comme elles peuvent, et si les pétitions ne sont peut-être pas Le moyen idéal, savoir que plus de 1170 professionnels de santé et une vingtaine de professionnel de justice ont signé cette pétition permettra à certains de prendre le temps de ne plus pouvoir nier l’évidence de ces milliers de « cas particulier » dont la vie est détruite et qui ne sont en fait pas du tout des cas isolés.
Mon propos est de souligner que ch**.org pose deux soucis :
- détournement des données
- dévalorisation (à part dans certains cercles journaleux et sur certains thèmes, les pétitions sur ce machin perdent leur crédibilité : ils passent pour un exutoire de frustrations plutôt qu’autre chose.)
En 2020, une association a forcément un site (sur lequel la collecte des supports est déjà plus « privée ») et les membres de l’assoc ont fatalement des contacts avec leur député, sénateur, etc.
- C’est à ceux-ci qu’il faut montrer, en tête à tête la liste des appuis.
- Puis dans un second temps, la communication de cette liste, si les signataires l’approuvent, se font alors par action coordonnée sur les réseaux sociaux et dans la presse sous la forme de lettre ouverte.
En fait, ce sont les éléments de base du lobbying
Si ces petites suggestions peuvent aider… (et faire éviter ch**.org !! )
Merci pour ce point de vue concernant ch**.org, je ne savais pas du tout.
Un nouveau lien vers un ancien article de mediapart :
Je viens de lire l’article et ça me semble important que le Freudo-Lacanisme soit enfin reconnu.
C’est sur le site de Mediapart, mais ce n’est pas un article de Mediapart.
message supprimé
Reconnu… comme théorie psychologique non validée scientifiquement.
Bonjour nicola
Le titre de l’article est : Demande d’ajout du Freudo-Lacanisme au DSM 6
DSM <=> Diagnostic and Statistical Manual
et en français, ça donne : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux
Comme théorie non scientifique, OK, mais pas comme trouble mental, faut pas pousser.
Et pourquoi pas ? Je te l’accorde que la description peut ressemble à la description d’autres pathologies, mais il y a quelque chose à en faire.
Non, croire en un truc idiot et/ou faux ne rend pas nécessairement atteint de maladie mentale.
Pour moi, le Freudo-Lacanisme ressemble plus à un système de croyances qu’à un trouble mental. Donc est-ce qu’il faudrait recenser tous les systèmes de croyances (avec lesquels les auteurs ne sont pas d’accord) comme troubles mentaux ?
Qui déciderait quels systèmes de croyances sont des troubles mentaux et lesquels sont valides ?
Certes, ce serait pratique, puisqu’il n’y aurait plus besoin de réfuter ces systèmes de croyances ni d’argumenter. Si tu penses X au lieu de penser Y c’est que tu es malade, mais c’est pas grave, on va te prendre en charge. Et je n’ai même pas besoin de montrer en quoi il est préférable de penser Y plutôt que X.
D’ailleurs l’auteur a l’air conscient de ce genre de problème, dans la dernière section du billet de blog, mais ça n’a pas l’air de le déranger plus que ça.