[quote=“debianhadic”][quote=“Num’s”]Les Misérables c’est 48… pas 71… 
D’ailleurs, tu m’expliques comment un livre sorti en 1869 (éducation sentimentale) peut “parler” de ce qui c’est passé après…
Les Communes avaient pour origine l’état d’abandon et de famine où était plongé la fRance (guerre avec la Prusse… tout ça toussa)… et celle de Paris, c’est l’armistice qui incluait le fait de donner les cannons payés par les parisiens aux prusses (ça a été le déclencheur, ce n’est pas la seule raison…)
On est bien loin d’une révolution bourgeoise…
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Je te donne juste l’état d’esprit de la moitié du 19°, l’apothéose c’est la fin du second Empire ou tous ceux qui pouvaient revendiquer ce sont entre tués (les royalistes, les républicains, les nostalgiques de l’Empire) et je suis convaincu qu’ils ont attisés l’instabilité du pays, mais cela n’enlève rien à la réalité des soulèvements populaires et l’esprit qui animait le peuple.[/quote]
Il est probable que 1848 ait été une insurrection plus va-nu-pieds que 1870. Ce sont vraiment les plus pauvres de Paris qui sont remontés, même si l’on retient que ce sont des bourgeois qui ont animés le mouvement (je crois que Baudelaire a fait le coup de poing). La populace était telle qu’elle a fait peur à l’assemblée parisienne - Hugo, à l’époque, ne s’est pas privé de critiquer les désirs de ce peuples. C’est le seul moment où le droit au travail (général) a été mis en oeuvre (et où il a été question de l’inscrire dans la loi), avec les ateliers nationaux, et c’est un bon exemple: ce n’est pas parce que Lamartine a défendu ce principe et ces ateliers que ce n’avait pas été un moteur réel des émeutes. Les émeutiers de 48 tiraient sur les horloges, en réaction à l’extension du travail en usine.
Voir Paris Ville ouvrière (1789-1848) de Gribaudi
Paris, Bivouac des Révolutions, Tombs
Rancière, La nuit des prolétaires