Heureusement, car il serait en infraction avec la loi, comme indiqué plus haut.
Tes illustrations sont amusantes:

J’ai eu la chance il y a 3/4 ans de pouvoir discuter avec un monsieur, Phd en physique nucléaire, élève d’élèves d’Einstein et Plank, ce monsieur avait, entre autres, participé a la mise en place des financements du Cern.
Comme certains grands experts, il faisait partie des gens que tu peux écouter bouche bée pendant une semaine, qui te font comprendre des trucs dont tu n’imaginait même pas l’existence.
La certitude et surtout le « consensus » scientifique le faisaient beaucoup rire.
Il nous avait expliqué que l’age moyen des personnels du Cern était ultra bas pour une raison parfaitement voulue : les jeunes arrivaient sans bagage ni préconceptions et n’hésitaient à aucun moment à remettre en cause les consensus.
Ni position à défendre, ni croyances, ni « amoureux » d’une théorie.
C’était exactement cette remise en cause permanente qui était recherchée.
Grosso (je le dis mal) il expliquait qu’« une théorie est une hypothèse qui n’a pas encore été invalidée. »
c’est effectivement en dessous du niveau de l’eau de voir des « certitudes » sur une poignée de produits expérimentaux sur lesquels on parle de conceptions en jours, de tests en semaines et de recul en quelques mois.
Un médicament c’est plusieurs milliers de projets, réduits à quelques uns par des analyses, tests, révisions sur, en général une décennie, parfois plus, parfois moins si un peu de chance. Puis une pharmacovigilance continue.
Des produits montrent leur nocivité au bout de plusieurs années, voire décennies.
Jusqu’à ce coup ci, un médicament, ça n’avait JAMAIS été une décision d’achat de fonctionnaires implémentée par des politiques.
Pour auditer un process, la connaissance de la technique n’est pas exclusive, savoir analyser la qualité des sources, la présence ou absence d’alternative, la qualité du processus de décision, la capacité critique sont aussi importants.
Ce ne sont en rien des spécialistes de l’électronique, des carburants/comburants ou d’astronautique qui ont analysé la catastrophe de Challenger.
Avant de juger ses interlocuteurs il est aussi intéressant de connaître leur champs de compétences.
Pire, comme dit plus haut, le métier de base, c’est fourguer les produits à des fonctionnaires.
Le risque d’amende est juste un risque statistique.
Il n’y a pas 35 000 personnel de boites de Lobbying à Bruxelles pour rien (pas que pour la pharma, mais pas mal pour la pharma)
Petit (gros) rappel : toutes les autorisations conditionnelles actuelles ont comme condition qu’il n’existe pas un traitement…