Vue et revue ces derniers temps un peu partout … ce qui est dommage c’est que Mistral AI est un sérieux candidat (en terme de performance, pas en poids économiquement parlant) et ce n’est pas le seul.
A ce demandé comment leur LLM a été monté pour Deepseek (tiktok et comparse …)
Hmm, Mistral est assez out, en particulier au moins aussi azimuté avec des idéologies que… Copilot qui sont pour moi les deux gros LLM les plus nuls.
On ne parle pas de Lucie qui illustre bien où en est ce marigot de subventionnés qu’est le CNRS…
Dans les bons, pour le moment (ça change parfois tous les jours) Il y a Claude, Grok et Perplexity (qui a été bien meilleur que les autres, puis est entré dans une curieuse spirale idéologie elle aussi.
Phind qui fut pas mal a l’air d’un peu lagger, même si parfois encore pertinent.
Ces appréciations sont basées sur une utilisation quotidienne intensive variée entre codage, rédaction de papiers techniques administratifs, amusements politiques etpurement texte courrier présentations.
Petite suggestion d’isoler les 3 derniers posts sur un fil spécifique IA.
Je viens par exemple de voir que Perplexity pro était un désastre par rapport à Perplexity free !
Pas encore testé (en VM isolée) DeepSeek, ni Qwen2.5-Max, sinon.
Des précisions:
Mistral est un projet en devenir qui compte tenu de son budget (6 milliards versus des centaines de milliards pour chatGPT) peut avoir des réponses moins controlées que celles d’IA ayant un corpus beaucoup plus étoffé. Cela explique un éventuel filtrage. Mistral a le mérite d’être opensource, tu peux y contribuer si tu le trouves insuffisant.
Lucie est là aussi un projet opensource et avec un budget plus que modeste et surtout un corpus initial très faible qui a été mis en ligne dans une version prototype largement défaillante, à l’image de ChatGPT à sa première version.
En revanche sur le CNRS, j’avoue que je ne comprends pas la critique, le CNRS est par essence un institut public (donc sur le budget national) et figure au deuxième rang mondial en terme de reconnaissance (publications, etc). Bref, pour le coup ça a été et ça reste une grande réussite bien que son évolution récente est préoccupante (partenariat quasi obligé avec du privé, restriction budgétaire rendant quasi impossible certaines recherches fondamentales, système d’évaluation des chercheurs et des labos hautement discutable, …). Mais bon, de là à le traiter de «marigot de subventionnés».
Sinon, vue le prix écologique de l’utilisation des IA, une utilisation intensive pour des amusements politiques n’est pas la meilleure idée à mon gout.
On note également un partenariat obligé (qui relève du gouvernement) concernant l’étude de phénomènes « extra-ordinaires » en lien avec les lutins et autres farfadets . . .
Tiens, ce matin, j’ai testé DeepSeek et Qwen2.5 . À ce stade ils ne sont pas au niveau de ChatGPT, Claude ou Grok2.
Point intéressant : leur biais dialectique, très différent de celui des anglo-saxons quand on aborde des sujets littéraires (culture, politique, débat, etc) Là où l’ anglo-saxonne tente d’asséner une position, puis discute et parfois concède, la chinoise refourgue inlassablement le même argument, avec à chaque fois une infime variation dialectique.
Intéressant pour moi, sur un boulot sur les théories météo et climat : les sources semblent communes, les présentations aussi, mais le ton très différent.
Ceci fait d’ailleurs penser à un réel sujet : les IA ont une très grosse dimension d’édification des foules ou présentation de dogmes (synonymes).
Mistral et Lucie… Sorry, mais là, je réagis en tant qu’utilisateur pro : si le boulot n’est pas terminé, on ne le présente pas à grand fracas et perso : quand on va dans la cour des grands, on ne chouine pas d’y avoir été bousculé.
À leur décharge, les réglementations des bureaucrates locaux leur font courir le 110 m haies avec un pseudo gilet pare-balles qui est juste du lest, vu qu’il ne pare rien.
Pour le CNRS, ce fut, il y a longtemps, un temple de l’excellence de la recherche fondamentale et des sciences dures.
Puis, on a oublié de payer et les bons sont partis dans les universités US. (If you pay peanuts, you get monkeys).
Puis, on a introduit l’oxymore : « sciences sociales » et là, fini débat, bonjour compagnonnage.
Depuis deux jours de suite DeepSeek ne permet pas de se créer un compte ! Les IA se battraient-elles entre elles ?
DeepSeek semble n’accepter que certains mails, et en tout cas pas free.fr ou ik.me, mais tu peux l’utiliser, ainsi que Qwen via Huggingface :
Et… oui les IA se battent : demande à Gemini ou Perplexity ce qu’elles pensent de DeepSeek et Qwen, tu rigoleras (cela dis, effectivement en les utilisant tu dépends le la loi de la République populaire de Chine^^)
J’aimerais bien voir comment faire un projet opensource de ce type sans le présenter.
Pour le reste visiblement tu te contentes de clichés (sur les sciences sociales par exemple, on croirait entendre Bolloré).
Exact, c’est assez rigolo (enfin dans l’énoncé). Dans la pratique, c’est une recherche pour savoir si le vécu de tels phénomènes n’est pas un symptome d’une pathologie psychiatrique que l’on passerait du coup sous silence sans prendre au sérieux le récit. En clair (si j’ai bien compris mais j’avoue que c’est compliqué), ce serait une façon de supporter un délire, des visions et autres hallucinations et d’intégrer les souvenirs de ces délires. Là ça devient moins drole.
Les sciences sociales existent depuis un bail, tout comme le mandarinat.
En théorie, le fil a pour objet l’IA, les modèles, leur intérêt, limites, risques, faiblesses…
Pour conclure sur la digression ,
les sciences naturelles visent une objectivité stricte où les résultats doivent être indépendants de l’observateur.
En sciences sociales, pour le dire en termes choisis et pas à ma manière Jean Yanne, l’objectivité est plus difficile à atteindre, car les chercheurs sont eux-mêmes des sujets sociaux, influencés par leurs propres biais culturels, sociaux et personnels. Les interprétations des données peuvent donc varier. Ceci est sans compter que la plupart des « recherches » sont préconditionnées avec des sujets « obligatoires » et des sujets « interdits ».
Par ailleurs, c’est pas moi qui ai fait ça :
Je suis principalement sur les LLM, mon fils me dit que côté graphique, Midjourney n’a pas de challenger valable, quelles sont vos expériences ?
(Je vais tester Qwen code via Huggingface : Phind marque un peu le pas.)
Pour le sujet open source qu’on est obligé de dévoiler, ben oui, mais sans tam-tam !
Même si il y a un raoût présidentiel dans moins de 10 jours.
En plus les DeepSeek et Qwen disent être open source aussi (je n’ai pas tout creusé pour savoir si c’est vrai : du faux open source il y en a des pelletées.)
Ces critiques sont aussi valables en sciences dites dures, y compris en informatique.
Et hop, retour au sujet.
Amuse-toi à tenter d’ouvrir une chaire sur les accomplissements humains de la révolution culturelle vs l’intérêt des travaux de Frédéric Bastiat (qui part effectivement avec le handicap de ne pas avoir personnellement commandité 60 millions d’assassinats), puis reviens sur les digressions.
Revenons effectivement au sujet, sinon :
Loule.
Les économistes qui tiennent le haut du pavé sont les ultralibéraux, pas les hétérodoxes.
Sans oublier que sans l’ultra-précarisation de toute une population internationale de travailleur, toutes ces IA ne serait que des bout de code en effondrement sans aucun bit d’utilité.
Parce que les IA, pour le moment, ne sont pas capable d’apprendre quoi que ce soit sans ces précaires.
Laul !
Piketti, Duflo, Saez, Zuckman, Blanchard qui traînent sur tous les plateaux et dans tous les colloques sont donc des collectiviste libéraux ?
Pour revenir au sujet, testé la « nouvelle » version Mistral. Bof… Très faible.
Les deux chinois ne sont pas top.
Un bon combo est Claude avec vérif via perplexity pour de l’administratif ou du code simple.
Très curieusement, le Think Deep de Copilot fait des progrès, alors que Copilot est toujours assez naze.
Grok2 est assez bon, je ne sais pas si Grok3 est dispo.
Et tout ça prend en compte les petites mains ultra-précarisées qui sont derrière les apprentissages?
J’avais entendu parler des malgaches pour les IA en français (je ne sais pas si eux sont sur les IA françaises ou plus généralement pour le traitement en français).
Effectivement, c’est complexe : à quel point ça a commencé, à quel point ça continue, que feraient-ils s’ils n’avaient pas ce job, pourquoi sont-ils à ces tarifs avec leur niveau de diplôme ?