Il est vrai que le français est plus compliqué, moins régulier que d’autres langues; par exemple, il n’est pas simplement phonétique ( mais là, les accents le sont , sur le e et sur les i et u qui cottoient une autre voyelle )
cependant, c’est le résultat (provisoire ) d’une longue histoire ( qui se poursuit ), et cette histoire donne tout son sens à plein de bizarreries réelles ou apparentes.
Bien entendu, ici l’étude du français n’est pas obligatoire ! ( mais elle peut être appréciée )
C’est un plaisir que je partage ici avec d’autres, semble-t-il, et ailleurs, bien tardivement ( moi non plus je n’étais pas bon élève, mais j’ai eu le temps de grandir et de faire le tri de ce qui valait le plus pour moi )
Donc, oui restons tolérant, mais il est vrai que les fautes trop lourdes nous écorchent parfois les yeux, tout comme certains accents et fautes nous rendent parfois difficile la compréhension orale. Il reste utile de ne pas faire semblant…
D’une part, les motifs de mal-entendus sont suffisamment nombreux pour ne pas en ajouter, d’autre part, les sujets difficiles, sans la justesse propre à sa langue, deviennent des sujets impossibles.
Entre laisser le malaise s’installer et ne pas géner en le disant trop souvent, la mesure est parfois difficile, et varie beaucoup selon les circonstances…
Penser en français est parfois revendiqué par des chercheurs ou des créateurs étrangers, comme une langue qui recèle des trésors de subtilité plus difficile à formuler, donc à se représenter avec justesse, dans d’autres langues.
La langue reste le trésor humain par excellence, avec la musique dont elle est sans doute la fille.
Bref, j’aime la mienne, le français, d’autant plus que je connaît trop mal les autres.
Je fais aussi beaucoup de fautes, et ne me relis pas toujours; donc comme .tetrix. je suis devenu aussi plus tolérant à force de me relire, et peut-être même que les fautes qui me démangent le plus sont de celles que je continue à faire fréquemment, du style actif / passif ( passer passé), fautes d’accord etc…
Enfin, l’informatique se nourrit autant de linguistique que de logique mathématique, et on communique même à la machine par des “langages”. Ceci dit sans pousser l’analogie jusqu’à confondre le modèle ( de pensée ) et la réalité ( du langage humain ), je ne pense pas que ce soit le pur hasard qui relie ces 2 usages du mot français “langage”, mais plutôt de bonnes raisons.
Satisfait de voir que ce sujet intéresse, et suscite tant d’avis différents
( j’ai une urgence, je ne me relis pas, donc bonne chasse à mes fautes ! bien fait pour moi. ), que la palabre continue !