les fautes qui ne nuisent pas à la compréhension du message (perso, à moins que ça me pique les yeux, je ne trouve pas ça grave ; j’ajoute que j’en fais comme tout le monde).
celles qui au contraire rendent le contenu incompréhensible.[/quote]
La différence c’est ce dont je parlais garder la langue comme un outil de communication et pour catégoriser les gens.
C’est l’un des gros problème de l’embauche aujourd’hui à choisir on prend quelqu’un qui a entre 25 et 35 ans avec 5 ans d’expérience sur un poste équivalent, etc.
On est incapable de laisser sa chance à quelqu’un. De la même manière que les entreprises sont incapable de laisser leur chances à des technologies émergentes.
Après pour l’embauche c’est quelque chose d’extrêmement mal fait d’une manière générale (on juge sur des critères qui n’ont aucune valeur, on est extrêmement frileux sur les profile qui ne rentrent pas exactement dans le gabarit, etc). Je parle des grandes entreprises, pas des PME.
En France une faute d’orthographe peut être considérée comme un blasphème. Je ne suis pas sûr que ce soit le cas chez eux, mais peut être.
Tu as raison, je me suis trompé les anglais ont autant de dyslexiques que nous. Mais il existe bien des langues plus propices à la dyslexie (ou pour être plus précis à ses symptômes), c’est la stabilité dans la conversion des phonèmes en graphènes qui est important. L’allemand est plutôt simples à ce niveau là.
Je crois que tout a été assez bien résumé et le fait que nous en débattions est bien la preuve que l’orthographe a de l’importance à vos yeux.
Je ne sais pas si je me leurre, mais j’ai l’impression, Michel, que tu fais moins de fautes qu’il y a un certain temps.
Tu as soulevé une chose des plus importantes en disant qu’on ne t’avais pas “appris”.
C’est bien là le drame, certains “professeurs des écoles”, rares, heureusement, ont un peu le même avis que quelques-uns ici : “l’orthographe est secondaire”, seule compte la réflexion.
L’immense avantage que nous avions dans ce domaine, nous, les vieux, c’est que nos “instituteurs” étaient excellents et savaient transmettre pédagogiquement.
Les “petits trucs”, il n’y a que ça pour retenir … à vie.
Exemple pour se souvenir du nom des grands écrivains du 17e siècle : Sur la Racine de La Bruyère, la CorneilleBoit l’eau de La FontaineMolière
ou encore pour se souvenir des conjonctions de coordination : Mais où est donc Ornicar ?
Ou plus simplement : “on n’a jamais aperçu qu’un seul ‘p’ à apercevoir”.
Ces petits “trucs” que nos instits nous rabachaient, ils sont gravés.
Avant d’avoir fréquenter debian-fr, note moyenne voir très peu en dessous mais après avoir reçu les messages d’orthographe sur debian-fr bien plus que la moyenne.
Bien entendu c’était pas des dictées (étude en secondaire (Belgique)), c’était des textes mais l’orthographe comptais.
Si c’est pour dire les dictées que j’ai reçu en primaire, plutôt moyenne.
J’ai toujours eu la tête en l’air à 'école, ça c’est calmé en 4°, quand j’ai eu découvert la collection de San Atonio (des polars de poche) de mon oncle, j’ai littéralement dévoré un bouquin par jour pendant pffff!
Ensuite mon français c’est bien amélioré. Pour répondre plus directement à ta question, avant la quatrième, c’était zéro pointé à tous les coup.
Eh vouais, les voies du français sont parfois différentes
qu’aviez-vous comme note la plus basse let la plus haute en dictée a la fucking school ?
moi dictée 0 ou bien le plus 5 voir 12 /20 par contre redaction 19 héhéhé
a vous (si vous l’oser??, l’osez??, l’ausé??, l’ozer?? low zé ? )[/quote]
entre 16 et 20 en maths, entre 16 et 20 en Français (rédac, grammaire) … entre 0 et 10 en orthographe.
MAIS …
il faut préciser qu’à cette époque, une faute enlevait 5 points et un défaut d’accent circonflexe comptait pour UNE faute pleine. Autrement dit, le “zéro” était vite attrapé. Je n’ai jamais pu me faire aux lettre doublées, pas plus qu’aux ‘s’ à la deuxième personne du singulier des verbes du 1er groupe que j’oublie fréquemment et comme je ne me relis que très rarement…
Oui, j’ai relu de vieux mails que j’avais écris à l’époque du lycée, c’était un carnage.
Depuis quelques temps, quand j’y pense je tente d’utiliser de vraies formes interrogatives (remplacer « Qu’est ce que tu dis ? » par « Que dis-tu ? ») parce que je trouve ça joli et qu’elles ont tendance à disparaitre, mais ce n’est pas toujours simple. Ma difficulté à placer les « - » et les « ’ », ne rend pas l’affaire très simple.
[quote=“ricardo”]Tu as soulevé une chose des plus importantes en disant qu’on ne t’avais pas “appris”.
C’est bien là le drame, certains “professeurs des écoles”, rares, heureusement, ont un peu le même avis que quelques-uns ici : “l’orthographe est secondaire”, seule compte la réflexion.[/quote]
Tu me vois plus jeune que je ne le suis je n’ai pas rencontré de « professeurs des écoles ». De mon temps (comme du tiens), nous avions des instituteurs.
En français l’orthographe doit être importante. Tout comme en algorithmique la correction de l’algorithme est important. Mais quelqu’un qui commence à perdre pieds en orthographe aura du mal à récupérer. Parce qu’on lui ajoute des nouvelles choses sans revenir sur ce qui doit déjà être acquis.
Je haie les dictées car ce n’est pas un exercice ciblé. Au lieu de souligner les réussites cet exercice sert à souligner les lacunes, ce qui n’est pas motivant pour l’élève. En outre le professeur n’est pas en mesure de guider l’élève sur une manière de s’améliorer, au mieux il aura une liste de leçons à revoir (leçons qui ne sont pas cohérente entre elles, dans le sens où, on a pas de méthode pour valider une phrase autrement qu’en piochant de manière plus ou moins aléatoire dans toutes les leçons dont on se souviens).
[quote=“ricardo”]L’immense avantage que nous avions dans ce domaine, nous, les vieux, c’est que nos “instituteurs” étaient excellents et savaient transmettre pédagogiquement.
Les “petits trucs”, il n’y a que ça pour retenir … à vie.
Exemple pour se souvenir du nom des grands écrivains du 17e siècle : Sur la Racine de La Bruyère, la CorneilleBoit l’eau de La FontaineMolière
ou encore pour se souvenir des conjonctions de coordination : Mais où est donc Ornicar ?
Ou plus simplement : “on n’a jamais aperçu qu’un seul ‘p’ à apercevoir”.
Ces petits “trucs” que nos instits nous rabachaient, ils sont gravés.[/quote]
Le « Mais où est donc Ornicar ? », je le connais aussi, mais je ne sais pas à quoi il sert.
« toujours prend toujours un « s » », « jamais prend jamais pas d’ « s » » aussi (cela c’est plus simples de savoir à quoi il servent).
[quote=“ricardo”]…
il faut préciser qu’à cette époque, une faute enlevait 5 points et un défaut d’accent circonflexe comptait pour UNE faute pleine. Autrement dit, le “zéro” était vite attrapé. Je n’ai jamais pu me faire aux lettreS doublées, pas plus qu’aux ‘s’ à la deuxième personne du singulier des verbes du 1er groupe que j’oublie fréquemment et comme je ne me relis que très rarement… [/quote]
Question du double, humainement universelle ! , Problème du S, : très largement partagé, lire “S/Z” de Roland Barthe -c’est assez court- http://fr.wikipedia.org/wiki/S/Z, cette bonne vielle névrose qui nous pousse toujours ailleurs, mais grace à laquelle nous sommes aussi si créatifs et vivants, comme cette conversation.( ce n’est pas pour frimer, c’est un souvenir de jeunesse lointain qui m’avait bien réjoui, ce que je vous souhaite à tous et bien sur à Ricardo)
[quote=“MisterFreez”]
Ces petits “trucs” que nos instits nous rabachaient, ils sont gravés.
Le « Mais où est donc Ornicar ? », je le connais aussi, mais je ne sais pas à quoi il sert.
« toujours prend toujours un « s » », « jamais prend jamais pas d’ « s » » aussi (cela c’est plus simples de savoir à quoi il servent).[/quote]
"L’accent de cime est tombé dans l’ abîme"
Variante: “on aperçoit que d’un oeil”
Mais on a beau connaître l’orthographe, cela ne suffit pas à éviter les malentendus, ainsi
La catain décatie, la grosse Cathy, s’entend dire: “viens sur mon sein doux pour y goûter les douceurs d’une vie d’ange” quand le passant entend: “Viens sur mon saindoux pourri goûter les douceurs d’une vidange”.
[quote=“MisterFreez”]Ces petits “trucs” que nos instits nous rabachaient, ils sont gravés.
Le « Mais où est donc Ornicar ? », je le connais aussi, mais je ne sais pas à quoi il sert.
« toujours prend toujours un « s » », « jamais prend jamais pas d’ « s » » aussi (cela c’est plus simples de savoir à quoi il servent).[/quote]
Remplacer un verbe du premier groupe (infinitif finissant en “er”) par un autre du deuxième ou du troisième groupe, en cas de doute sur “infinitif ou participe passé ?”. Comme dans “je suis allée” (descendue) et “je vais aller” (prendre).
Accorder les mots entre eux, aussi.
Et se relire. Prendre son temps, en fait. Si le français est une langue compliquée qui demande beaucoup, ça fait aussi sa richesse.
Il ne faut pas oublier qu’il n’y pas QUE cette maladie. Bien qu’elle soit populaire … hum…
il faut aussi voir ce que sa donne quand d’autre s’ajoute ,et ce pas tout le temps. mai de temps autre, et qui en plus coupler a un traitement nuit vraiment a la concentration.
pour vous donner une idée, si vous faite de la lecture avec pour but d’y apprendre quelque chose, aux bout d’un moment vous continuer de lire mai sans comprendre ou interpréter de manière constructif (et ce pour tout le monde), ce délai ne dur rarement plus de 20 minute.
vous pouvez essayer ,prenez un livre assez compliquer. et aux boulôt
bref:
Quelque soit la langue, si tu fait pas partie du troupeaux(ceux qui ecrive sans fautes) t’est systématiquement rejeter.
savoir écrire c’est bien, la question est simple.
Avec ou sans la tolérance ?
Si c’ est sans la tolérance, alors ça changera si un problème de santer arrive , niveau neurologique évidement.
Si c est avec, alors seulement on peux faire partie des 2 groupes
[quote=“panthere”]…bref:
Quelque soit la langue, si tu fait pas partie du troupeaux(ceux qui ecrive sans fautes) t’est systématiquement rejeter.[/quote]J’ai bien l’impression que le troupeau est plutôt du côté de ceux qui écrivent en faisant des fautes, les autres sont nettement minoritaires, tout au moins sur ce forum.
[quote=“wetaskiwin”][quote=“MisterFreez”]Ces petits “trucs” que nos instits nous rabachaient, ils sont gravés.
Le « Mais où est donc Ornicar ? », je le connais aussi, mais je ne sais pas à quoi il sert.
« toujours prend toujours un « s » », « jamais prend jamais pas d’ « s » » aussi (cela c’est plus simples de savoir à quoi il servent).[/quote]
Remplacer un verbe du premier groupe (infinitif finissant en “er”) par un autre du deuxième ou du troisième groupe, en cas de doute sur “infinitif ou participe passé ?”. Comme dans “je suis allée” (descendue) et “je vais aller” (prendre).
Accorder les mots entre eux, aussi.
Et se relire. Prendre son temps, en fait. Si le français est une langue compliquée qui demande beaucoup, ça fait aussi sa richesse.[/quote]
Pour moi c’est le verbe battre que j’utilise en cas de doute ! Mais je me demande si ces petits trucs sont encore enseignés. Pourtant depuis tant d’années ils sont gravés dans mon esprit.
Je suis très content d’être minoritaire.[/quote]
Quel joie de faire partie de cette minorité pouvant regarder avec mépris cette médiocre majorité.[/quote]
Non ce n’est pas cela que j’ai voulu dire et de plus je ne le pense pas. Je veux dire que je suis content de ne pas faire partie d’un troupeau, pas plus de celui-là que d’un autre d’ailleurs !
Il ne faut pas oublier qu’il n’y pas QUE cette maladie. Bien qu’elle soit populaire … hum…
il faut aussi voir ce que sa donne quand d’autre s’ajoute ,et ce pas tout le temps. mai de temps autre, et qui en plus coupler a un traitement nuit vraiment a la concentration.
[/quote]
j’ai mis le lien car je connais une personne qui est déclarer dyslexique, par exemple son ‘defaut’ se situe lorsque tu lui demande si il faut aller a droite ou bien a gauche , la personne te fais signe de la main gauche (donc direction a gauche) en te disant verbalement “a droite !” evidement cela n’a rien a voir avec la dyslexie des fautes d’orthographes …