Je ne crois pas qu’on tombe sous la coup de la loi Républicaine en affirmant que Dieu est un pantin; D’ailleurs, dieu est un plat de spaghetti, avec lequel on peut même faire un pantin.
Pour ma part j’hésite encore entre un certain agnosticisme et le pastafarisme, plus moderne.
Autrement-dit j’affirme ici et devant lui, que dieu n’est qu’un pantin, sauf s’il est ce monstre en spaghetti volant comme l’affirme cette église (L’église pastafarienne, la seule vraie religion qui l’ai rencontré et y soit inconditionnellement soumise).
Le pastafarisme est une religion née d’un manque de laïcité, celle-ci étant définie en Australie comme égalité des cultes, et favorisant toutes les religions au mépris des défenseurs de la raison: les rationalistes, les agnostiques, mécréants et autres incroyants dans l’existence de pantins à qui on peut faire dire n’importe quoi (ne tue pas, tue …)
Le pastafarisme ne doit pas être insulté, sinon toute pâte de l’univers te maudira et tu mourras ! ( J’ai connu une dame de 127 ans, Jeanne, qui est morte de n’avoir pas suffisamment vénéré son assiette de spaghettis à l’àge de 13ans ! C’est le monstre de spaghetti volant qui me l’avait fait savoir en rêve, quelques années plus tard, pour me remercier d’avoir prié pour lui, et lui avoir sacrifié un emmental rapé béni à la sauce tomate)
fr.wikipedia.org/wiki/Pastafarisme
Si tel ou tel croyant, tel ou tel religieux, peut contester les acquis de la république, je vous déconseille fortement de les laisser faire. Si votre religion s’en réjouit, dites-vous que les autres y mettront aussi le pied. (ce n’est pas spontanément que les curés sont sortis de la vie publique, et ils en arrivent encore à vouloir s’occuper du mariage des non-chrétiens lorsqu’ils défilent contre le mariage (Républicain) pour tous !
Libre aux curés de ne pas marier religieusement les divorcés ou les homosexuels (certains préfèrent sans doute personnellement l’union libre: la république les laisse libres, vive la liberté !). Mais ce n’est plus leur loi qui commande celle de tous, notre bien commun, public, la république.
La sévérité de la justice, l’application excessive ou moins rigoureuse par certains juges, ce n’est pas celà qui définit une dictature ! Par contre, imposer une croyance, priver d’une conscience par une loi, ça c’est une dictature.
Personne ne vous oblige à utiliser votre liberté, et la servitude volontaire du plus grand nombre ne doit pas l’imposer aux autres: c’est celà la république.
Il faudrait que la république invente une école gratuite, laïque et obligatoire, pour apprendre à tous les citoyens français d’où ils viennent, leur histoire, qui rend jaloux tous les peuples plus ou moins libre de la terre !
Bien sur « liberté, égalité, fraternité » sont encore un horizon. La laïcité et le droit à la libre expression et à la liberté de conscience en sont quelques garants indispensables.
À vous, amateurs de la liberté logicielle de ne pas vous égarer, de garder le cap de cette trilogie.
La laïcité, la liberté, c’est à la république de les défendre. Et à nous de donner sens et forme à la république. La liberté de culte ne doit pas être la liberté d’emmerder les autres au delà de ce que la loi républicaine permet à tous; y compris le respect de la vie privée et de se réunir avec qui on veut pour prier qui on veut, comme on veut. Dans les limites de la loi républicaine: seule et identique pour tous.
Libre aux curés de m’excommunier, aux immam de m’interdire de leur culte et aux rabins de me tourner le dos. Mais aucun ne peut être autorisé à me menacer voire à me tuer ! - Même s’ils se mettent d’accord entre eux (on peut rèver …)
À nous de savoir ce qu’on peut -ce qu’on veut- tous partager. Le ppcm (plus petit commun multiple) des citoyens.
Plus nous accepterons de liberté pour les autres («ceux qui ne pensent pas comme moi», communément appelés: les idiots), plus nous en bénéficierons.
( Ici: on se lève et on chante la marseillaise, tous ensemble… ) avant d’aller prier.