LibreOffice

[quote=“ignace”]Apache fâché avec oracle !

http://www.zdnet.fr/actualites/la-fondation-apache-se-retire-du-projet-java-39756754.htm#xtor=RSS-1[/quote]
C’est extrêmement grave comme nouvelle pour rappel Apache c’est Ant, Maven, Derby, Tomcat, Log4J pour les projets les plus connu et les plus généralistes.

Comme souvent la dépêche DLFP est plus détaillée :
linuxfr.org/2010/12/10/27665.html

Reste à voir ce qui va se passer dans l’avenir, surtout du coté Google et Apache.

Le démarrage de LibreOffice writer rc1 est réduit de moitié par rapport à la béta.
Chapeau :041

2 secondes pour démarrer après un premier démarrage.

[quote=“ignace”]Le démarrage de LibreOffice writer rc1 est réduit de moitié par rapport à la béta.
Chapeau :041

2 secondes pour démarrer après un premier démarrage.[/quote]
En effet cette version se démarque déjà d’OpenOffice par ses performances je trouve. Et comme ils vont réduire de plus en plus le code Java, ça ne sera que de mieux en mieux, surtout lorsqu’ils réecrivent totalement des fonctionnalités comme le moteur de Calc !

Openoffice payant à 39 €, encore une raison de passer à LibreOffice.
http://www.journaldunet.com/solutions/intranet-extranet/openoffice-bureautique-cloud-computing-1210.shtml

Salut,

La dernière nouvelle ne me surprend pas, mais je la trouve inadmissible, et pas (seulement) pour des questions de licence.

[quote]Openoffice payant à 39 €, encore une raison de passer à LibreOffice.
journaldunet.com/solutions/i … 1210.shtml[/quote]

Si je suis passé aux logiciels libres, c’est parce que je trouve stupide et dangereux d’avoir

  1. à payer
  2. à suivre l’évolution des formats propriétaires

pour avoir les moyens de faire des choses aussi fondamentales que pouvoir lire, écrire, accéder à des connaissances et dessiner, alors que l’informatique est devenue incontournable dans ses domaines. Qu’on ne me dise pas qu’il faut payer pour l’encre et le papier: les bibliothèques publiques prouvent le contraire, et surtout le propre des données numériques c’est de n’engendrer aucun coût matériel hormis celui des infrastructures telecom, payées par les usagers et par l’argent public.

Je sais que ces questions sont complexes (par exemple les services de cartographie sont ils fondamentaux ? Ou va et jusqu’où peut aller leur système de financement par la pub). Mais sur les traitements de texte, il ne faut pas transiger. :116 Oracle et consorts, qui veulent profiter d’effets de seuil aux niveaux des tarifs pour se faire du blé sur nos possibilités d’expression.

Je viens de virer OpenOffice et d’installer LibreOffice, ça roule.

Stef

michel : moi ça ne me dérangerait pas de payer pour du Libre, au contraire vu qu’il y a une plusvalue (ma liberté). Payer pour du propriétaire ne me dit rien en revanche.
On voit bien le modèle du Web : c’est gratuit quand on paye avec sa vie privée en fait (=modèle commercial gratuit). Si on paye en revanche, on peut espérer ne pas sacrifier sa vie privée (je schématise).

Je vais essayer de maîtriser le troll pleins de poils compliqués qui est en train de naître…!

Bon, mettons que payer pour du libre rende plus libre que payer pour du proprio, parce qu’on peut en examiner le code (peu importe le nombre de ceux qui en sont capables ou qui en ont le temps. Voir la controverse sur BSD, sortie il y a quelques jours. Vrai ou faux, c’est révélateur d’une fragilité à ce niveau, et qui repose sur la bonne volonté de quelques spécialistes). Important, mais fragile.

Important et possible, je persiste: payer pour pouvoir lire, etc… je trouve ça catastrophique (format docX. puis docZ en 2015, psd de photoshop, deux heures de recherche en 2007 sur le net pour récupérer un mémoire écrit sous Works en 2000, vendu avec le PC alors que je redébutais en informatique). La question de la pub et de la vie privée, si elle se pose souvent, n’est en fait pas centrale. Pas de pub ni d’intrusion (a priori) avec GIMP, Openoffice, LibreOffice, VLC…

Le sempiternel débat type GIMP/photoshop est un débat sur le caractère professionnel des logiciels. Là je parle des capacités de tout le monde à produire/retoucher des images. Si quelqu’un veut faire du dessin vectoriel avec une tablette graphique pour l’envoyer à des imprimeurs, c’est une question de professionnels. Idem sur les limites de Openoffice par rapport à Office (en plus c’est du flan à 99%. Fin de la parenthèse).

Le vrai souci est celui dans l’absolu, du financement. Mais, et c’est ce qui m’a étonné quand j’ai découvert le libre il y 6-7 ans, on peut se passer du financement de grosses boîtes (voir GIMP), et au minimum les court-circuiter par le biais des licences lorsque le financement semble vraiment incontournable (type noyau Linux). Semble, parce que Debian ne se fait sans doute pas entre deux cafés, sans qu’il y ait de grosses boîtes dans le coup. Et cette question de la gratuité et du don me semble cruciale, et va le devenir peut être de plus en plus. Maintenant que dans certains domaines, les logiciels libres ont acquis de la crédibilité, ceux où les boîtes privées ont un minimum de pouvoir (via le nom du logiciel par exemple) vont essayer de se faire du blé. Oracle a sans doute préparé son coup de longue date:

[quote]Bien que Microsoft Office garde la plus large part du marché général, OpenOffice.org assure désormais plus de 14 % du marché des grandes entreprises (chiffre 2004[6]). Le site web d’OpenOffice.org rapporte que près de cent millions de téléchargements ont été effectués[7]. Maintenant, OpenOffice.org possède une réelle base d’utilisateurs car c’est la 2ème suite bureautique en terme de part de marché avec, par exemple en France, 19% d’utilisateurs[8].[/quote] Wikipedia

Il me semble que l’Inde, avec ses différents projets d’ordinateurs à 10$ et de système d’exploitation maison suit cette logique à grande échelle: dépendre de quelqu’un pour mettre en forme ses informations, connaissances, etc…c’est lui donner une puissance beaucoup trop grande, financière ou autre (et en ce sens, Google ne les met pas en forme, et les problèmes que posent son monopole ne sont pas les mêmes).

Bon j’arrête là ! :114

Stef

michel : ne mélanges-tu pas formats ouverts et logiciels libres ?
Si les 2nds sont la meilleure garantie d’avoir les 1ers, ce sont deux choses différentes.

En tout cas je paye d’avantage pour mon informatique depuis que je suis passé aux logiciels libres et ça ne me gène nullement (cf mon dernier billet). Comme je le disais, en y réfléchissant ça devrait même être normal. Et puis ça supprimerait le risque de confusion libre/gratuit et revaloriserait le libre dans l’esprit formaté du plus grand nombre qui pense que si c’est moins cher c’est moins bien…

Salut Antistress

Je ne mélange pas les deux. C’est le même problème que pour la distinction code ouvert/gratuité. C’est mieux d’avoir un format ouvert, mais ça ne sert à rien s’il faut payer pour pouvoir le lire.

Je parle clairement d’accessibilité gratuite aux documents écrits, audio et vidéos. Non pas du tout gratuit, mais de la possibilité d’accès et de modification minimale. Exemple qui ne me dérange pas dans cette optique: le modèle de fonctionnement de Bluegriffon par Glazman: les fonctionnalités spécialisées seulement sont payantes, et à mon avis, il est possible de s’en passer, en faisant tout à la main. N’importe qui peut éditer ses pages webs, sans connaître réellement le code, et peut aller plus loin s’il le veut, soit en payant, soit en bossant. Ca ne marche pas avec Openoffice: car que peuvent être des fonctionnalités supplémentaires dans ce cas ? Jusqu’où vont il baisser le seuil ? Et dans le contexte actuel, lire les docX ne me paraît pas accessoire.

J’ajouterai que sur les formats ouverts, le combat est toujours le même. Voir le fonctionnement des spécifications iso: il faut payer une petite fortune pour faire partie des groupes qui mettent au point les normes internationales, un peu moins cher pour faire partie des groupes observateurs, pour les autres, payer à la fin pour acheter la description des normes. D’où pour l’informatique la présence de deux normes textes en XML, celles de Microsoft et celle d’OpenOffice, vu le nombre d’experts de microsoft qui devaient être présents (domaine technique d’où experts=ingénieurs=entreprises+entrée sur paiement). Dans d’autres cas, l’exclusion de variétés de riz, pourtant cultivés par des régions entières, parce que, n’ayant pu payer l’accès aux commissions de l’iso, ces régions n’ont pu peser dans les définitions internationales de ce que c’est qu’un riz normal. Exit leur riz sur les marchés internationaux.

Ce sont des parties d’échec, et je crois qu’il ne faut pas lâcher l’affaire dans les domaines dématérialisés, au moins.

Stef

michel : attention, je ne défends pas le modèle d’oracle, je parlais en général :wink:

Pour info, la RC 2 a été diffusée hier soir. Je l’ai installée sous Debian Squeeze/Testing, elle fonctionne très bien, elle est vraiment très réactive, bien plus qu’OpenOffice ! J’ai hâte d’avoir la version finale…

Pour l’installation sous Debian, c’est extrêmement simple.

Vous téléchargez le fichier (la version est forcément en anglais, il faudra la mettre en français ensuite), vous le décompressez, puis sous la console vous vous rendez dans le répertoire où vous avez décompressé les fichiers (dans le répertoire “DEBS”) et vous exécutez en root la commande suivante :

Puis, si vous utilisez un gestionnaire de bureau comme Gnome ou KDE et que vous souhaitez que LibreOffice apparaisse dans les menus, vous vous rendez dans le répertoire suivant :

et vous exécutez la même commande qu’avant, à savoir :

Et voilà, LibreOffice est installé !

Si maintenant vous souhaitez le mettre en français, téléchargez le pack de langue, décompressez le, rendez vous dans le répertoire où vous l’avez décompressé, puis dans le répertoire “DEBS”, et sous la console et encore une fois, en root, exécutez la commande suivante :

Puis lancez par exemple LibreOffice Writer et assurez vous dans les Options / Paramètres linguistiques que la langue française est bien activée.

Fini !

Juste pour le rappel, la rc1 est dispo dans les dépôts experimental, le nom du paquet est libreoffice. Elle n’est pas compatible avec Openoffice (qui n’utilise pas la même version de certains paquets, dont ure), mais elle fonctionne très bien, je l’utilise depuis quelques jours.

apt-cache policy libreoffice Table de version : *** 1:3.3.0~rc1-1 0 98 http://debian.polytech-lille.fr/debian/ experimental/main i386 Packages

Stef

Idem, pas de bug ni de souci pour l’instant avec cette rc1 des dépôts experimental

Et tu auras encore moins de bugs avec la RC2 très logiquement puisque bon nombre de bugs ont été corrigés entre la RC1 et la RC2. Et croire que le fait que la RC1 en Experimental est plus stable que la RC2 qui ne l’est pas est faux.

Sacrément compliquée ta phrase :017
Je l’ai relu 4 fois et je la comprends toujours pas. Quelqu’un à dis que la RC2 était moins stable que la RC1 ?

Salut

Je crois que la phrase cela se lit mieux si on l’écrit la phrase : [quote]Et croire que le fait que la RC1 en Experimental est plus stable que la RC2, qui ne l’est pas, est faux.[/quote]

Si j’ai mal interprété le sens de la phrase, l’auteur pourra bien sûr me corriger et en préciser le sens.

À la prochaine
Martin

Oula en effet, sacrément compliquée ma phrase ! ^^

Je recommence.

La RC1, qui est en Experimental, a l’air d’être préférée par certains membres du forum au détriment de la RC2, qui n’est pas en Experimental. Et je suppose (bien que personne ne l’ai dit explicitement) que certains pensent, à tort, que parce que la RC1 est en Experimental, elle est plus fiable que la RC2, qui elle n’est pas encore en Experimental.

Tout ça pour dire qu’il vaut mieux utiliser la RC2 que la RC1, puisque la RC2 est bien plus peaufinée par les développeurs.

Je suis surpris qu’il y ait mono dans les dépendances de construction de libreoffice…

Pourquoi ?

Pourquoi ?[/quote]
Java + .Net, ça fait un peu beaucoup/double emplois