Les réglementations, ou leur absence, font que nous, les usager et client du web, nous devons constamment nous mettre à poils face au entreprises qui sont friandes de nos données personnelles. Le tout pour notre bien, pour mieux nous servir, j’en passe et des meilleures. Ne pourrait-on imaginer retourner le couteau. Techniquement parlant cela ne me semble pas très compliqué. Imaginons un outil, que je nomme « transactor », qui gère mes transactions avec l’entreprise en ligne. Cette entreprise qui veux faire affaire avec moi, même si c’est moi qui ai trouvé son site, doit donner au transactor toutes les données d’elle même que je désir (registre du commerce, solvabilité, recours juridique, compte bancaire, coordonnée du transporteur, etc) le transactor vérifie tout et, avec mon accord poursuit la transaction. Le fournisseur ne sait rien de moi. Il reçoit, selon le cas juste ma clef public et une confirmation de payement en provenance de la banque. Je tiens le couteau par le manche. Le seul aspect délicat est un aspect juridique. Il faudrait que les sites contacter doivent, comme pour les cookies, répondent à la question: acceptez-vous de procéder à la transaction via mon transactor. Cette méthode est beaucoup plus sûr pour nous, ont peu même imaginer de complément qui augmente notre sécurité, comme des technique permettant le remboursement en cas de non livraison. Ce transactor serait évidemment open-source, normalisé, certifié, etc.
Quand pensez-vous ?
en l’état de la législation c’est impossible malheureusement.
Car ce qui relève de nos données privées par les entreprises serait le même en inversant le problème.
Et je ne te parle même pas du droit international ou transnational.
Contrairement à ce que tu crois c’est extrême compliqué ton « transactor » car tout ne peut pas être exclusivement géré de façon technique sans parler de la distribution des responsabilités.
en reprenant la liste:
- Compte bancaire c’est confidentiel (comme pour toi d’ailleurs)
- registre du commerce: tu es en mesure de le faire toit même d’hors et déjà pour les entreprises françaises, mais pas pour les entreprise hors de France
- solvabilité c’est confidentiel au même titre que la tienne d’ailleurs; sauf en cas de négociation de prêt mais ça fait partie du deal. Si tu prêtes à une entreprise alors tu auras accès à des informations de solvabilité. Il y a un certain nombre de textes sur le sujet.
- recours juridique tu en as déjà, il faut commencer par les connaître; et certains d’entre eux sont exposé sur la page web du fournisseur.
- Transporteur: ça ne te regarde pas car ce n’est pas toi qui passe commande à celui-ci; considère ça comme une forme de sous-traitance.
en ce qui concerne la non livraison, les cas sont prévus et par la loi et par le contrat que tu passes avec ton fournisseur lors de la commande.
Bonjour Zargos,
J’ai oublié de préciser que je suis en Suisse et que, ici, nous avons le droit de demander une modification de la constitution. Cela se nomme le droit d’« initiative ». Le fait que ce soit au niveau constitutionnel fait que notre constitution ressemble seulement à une liste plutôt qu’à une quelconque structure hiérarchique.
Ici, tout entreprise donne son IBAN dans tout ces document, inversement, l’état ne connaît pas tout les comptes.
Mais, au delà des réalités légales en vigueur, ce que je propose est d’ordre plus libérale. Je propose aux entreprises, qui veulent bien jouer un autre jeu, d’accepter un autre protocole. Au début, certaine pourrait accepter afin de gagner des clients qui pourrait partir ailleurs lors d’un refus. L’idée est de jouer la concurrence et que, pour une fois, elle soit en faveur du petit client.
Aujourd’hui une entreprise te donne déjà son IBAN dans les alternatives de payement si tu ne veux pas utiliser ta carte. Il en va de même des autres éléments de données confidentiel (au yeux du droit Français) ou pas. L’entreprise peut décider de les donner ou pas. Au client revient alors de continuer ou d’interrompre le contrat. Le fait que certaine de ces données soit trouvable ou pas m’importe peu. Je ne désir pas devoir perdre des heures à les trouver. D’autant que selon le pays d’origine cela diffère beaucoup. Je désir donc que le fournisseur me fournisse en toute liberté. Y compris pour la question du transporteur. Note au passage que certains te proposent d’eux même différentes solutions à des prix parfois variable.
Mon pari est que si de plus en plus de fournisseur passent à ce protocole, les autres devrons s’y soumettre sous peine de perdre des marchés.
C’est un pari que tu vas erdre, car il présuppose que les entreprises joueront le jeu; hors on sait largement que ce n’est pas le cas; elles tricheront si elles le peuvent
@Zargos tu oublies qu’impossible n’est pas français
Personnellement je pense que l’idée est à creuser … Pour éviter de partir tout azimut @Jacques.silberstein il faudrait commencer par un cas d’usage simple, puis imaginer comment l’implémenter …
Note que les sociétés ont déjà une obligation de transparence, ainsi en 5 secondes j’ai ça sur Deezer:
Informations sur la société DEEZER
DEEZER est une société anonyme à conseil d’administration, immatriculée sous le numéro SIREN 898969852 . Voici un aperçu des principales informations concernant cette entreprise :
Détails de l’entreprise
- Siège social : 24 RUE DE CALAIS, 75009 PARIS
- Capital social : 1 223 689,41 EUR
- Date de création : 29 avril 2021
- Effectif : Entre 500 et 999 salariés
- Chiffre d’affaires 2023 : 455 700 000 EUR
- Total du bilan 2023 : 842 600 000 EUR , en baisse de 9,53 % par rapport à 2022.
Direction
- Présidente du conseil d’administration : Iris Knobloch
- Directeur général : Alexis Lanternier
- Vice-président : Guillaume D’Hauteville
Activité
- Secteur d’activité : Traitement de données, hébergement et activités connexes (Code NAF 6311Z).
- Historique d’activité : DEEZER est active depuis 3 ans et se spécialise dans les services de divertissement et de communication, avec une forte composante numérique.
Performance financière
- Résultat net 2023 : -81 050 000 EUR , une amélioration par rapport à une perte de 631 000 000 EUR en 2022.
- Capitaux propres : 471 800 000 EUR , en baisse de 14,68 % par rapport à 2022.
Établissements
- Établissement principal : Paris (75009)
- Établissement secondaire : Bordeaux (33000), actif depuis 2 ans.
Contrairement à ce qu’on croit, on a accès à énormément d’informations que sont obligés de donner les entreprises quelles qu’elles soient. Tu peux transformer le transactor en un outil qui vérifierait ces données selon un certain nombre de critères avant de poursuivre, mais exiger plus de données que celles déjà disponibles me parait aventureux et guère utile
Vis à vis des gens, obligée non, elles le mettent sur leur site, mais ça a surtout un coté marketing
D’autant que Deezer existe depuis 2007 et non pas depuis 2021 C’est l’entité économique actuelle avec le SIREN actuel qui a été enregistré en 2021.
D’autant que d’autres informations elles, manquent:
Sur Wikipedia de Matthieu Pigasse:
En 2022, avec [Xavier Niel](https://fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Niel) et [Moez-Alexandre Zouari](https://fr.wikipedia.org/wiki/Moez-Alexandre_Zouari), Matthieu Pigasse associe 2MX Organic avec InVivo Retail, la branche distribution du groupe [InViVo](https://fr.wikipedia.org/wiki/InVivo) pour créer Teract[22](https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_Pigasse#cite_note-22),[23](https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_Pigasse#cite_note-23), un [Special purpose acquisition company](https://fr.wikipedia.org/wiki/Special_purpose_acquisition_company) (SPAC), leader en « distribution alternative, durable et responsable » et détenant des marques telles que [Jardiland](https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardiland), [Gamm vert](https://fr.wikipedia.org/wiki/Gamm_vert) ou Delbard.
La même année, il fusionne le SPAC I2PO dédié au divertissement (créé avec la famille [Pinault](https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Henri_Pinault) et [Iris Knobloch](https://fr.wikipedia.org/wiki/Iris_Knobloch)) avec la société de streaming française [Deezer](https://fr.wikipedia.org/wiki/Deezer)[24](https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_Pigasse#cite_note-24) qui avait fait son entrée à [Euronext Paris](https://fr.wikipedia.org/wiki/Bourse_de_Paris) en 2021[25](https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_Pigasse#cite_note-25).
Pour que ton transactor puisse faire ce que tu dit, il faudrait d’abord définir un protocole et une structure de donnée standardisée.
Et ensuite comment fait tu pour que les gens comprennent ces données et ce qui se cache réellement derrière ces données? Notamment sur la baisse de capitaux propre et la baisse de bilan?
Le chiffre d’affaire est donné, mais pas le montant des bénéfices et encore moins la rentabilité propre.
Il est facile de gonfler un chiffre d’affaire artificiellement, en particulier au sein d’un groupe.
Donc si tu veux que les données soit fiable il faut aussi avoir un moyen de garantie de validité de ces données.
Elles ont pas le temps, elles ont du fric à faire
C’est pourtant toi qui est motivé à les consulter, ces informations.
Quels est le rapport avec toute la suite ?
C’est beau, mais c’est l’inverse l’entreprise n’est pas venu à toi, c’est toi qui viens à elle et elle cherches avant tout à faire en sorte que ce soit le plus simple possible pour toi de cracher l’oseille
Franchement
Open Source aucune chance, les entreprise n’y ont aucun intérêt; le principe même du libéralisme c’est l’opacité.
Certifié: par qui? et qui surveillerait les certificateurs; et au final qui surveillerait les surveillants?
Quand à normaliser, ici aussi, par qui? et qui en serait le garant?
Un tel système est une utopie car son premier obstacle c’est le capitalisme, qui n’a absolument aucun intérêt à ce qu’un tel outil existe.
Et si on passe à autre chose que le capitalisme, alors il n’y a plus besoin d’un tel outil.
PmGs merci pour ce soutient. Je puis assez aisément décrire un scénario dans un contexte de vente en ligne de produits quelconque. Le point délicat est évidemment le point d’entrée. Après être passé au panier, if faut passer la commande et là il faut que le site me propose l’alternative entre son protocole ou le transactor. C’est en se point qu’il y a lieu d’avoir . Cette partie requière deux choses, un appui légale, et une voie de communication entre l’interface client et l’application fournisseur. Donc un nouveau service a définir. L’autre partie est un protocole (machine à état fini) qui fait avancer la transaction (vérification des donnée fournisseur, livraison, transporteur, payement bancaire, etc)
En parallèle il faut trouver la meilleure voie pour obtenir une législation permettant l’obligation d’accepter ou de refuser cette méthode de transaction.
Il y a là déjà du travail à partager !
Vu le nombre de réactions sur ce sujet, je suis contant d’avoir amorcé la réflexion par ce café.
Merci à tous ceux qui participe avec ou sans coup de gueule.
Globalement, je suis conscient du fait que se soit un projet soit assez anticapitaliste. Qu’il soit utopique, aussi, ce serait même un compliment. Par conséquent, à tous ceux qui pensent que le pire n’est pas certain (Albert Jacquard) je propose de continuer à secouer la cafetière pour évaluer la faisabilité.
Merci à tous.
Remarque étonnante pour un utilisateur chevronné de Debian donc de Linux
Je pense que cela a du sens pour les clients pour limiter les arnaques mais aussi potentiellement pour les petites sociétés qui passent souvent par de grosses plateforme pour se faire connaître mais aussi pour gérer leur réputation.
Je propose de continuer l’échange d’idée sur un support plus adapté, un framapad par exemple?
PS
Pas nécessairement, mais rêver/travailler à qqc qui puisse améliorer les choses me va bien.
Du tout, tu as mal compris ce que je voulais dire. Je ne considérait pas ici ma position mais celle des entreprises .
Sur un sujet aussi épineux, celles-ci, et les riches en têtes, ne voudront jamais qu’on puisse mettre les doigts dans le moteur.
J’ai vu l’émergence dans les entreprise de ce qu’on appelle Open Source, qui est en fait une version plus politiquement entreprise-compatible de Logiciel Libre.
Les entreprises n’aiment pas le logiciel libre si ce n’est pas à leur avantage. Et c’est toujours majoritairement le cas aujourd’hui en particulier dans les SSII/ESN. Beaucoup de codes libres ont été capté par des entreprises qui en ont fait du code propriétaire.
C’est insidieux, et souvent juste lié à une question de moyens juridiques.
Tu as oublié l’élément principal: pour avoir une voie légale il faut obligatoirement une voie politique, et une grosse pour que cela puisse devenir international. Et là, tu as un obstacle majeur pour ce qui est de l’international: les Etats-Unis.
Ce type de projet est pour eux un projet communiste et donc l’ennemi.
D’autant qu’ils ne sont signataires quasiment d’aucun accord international humaniste, que ce soit écologique, humanitaire, et j’en passe (pays militariste, qui a légalisé la torture, provoqué un grand nombre de crises économiques, et qui se considère comme n’ayant pas à respecter le moindre droit international).
Et pour être pragmatique: Patriot Act II.
En phase
Également en phase et c’est là que c’est intéressant trouver une voie Politique, donc citoyenne.
La question que je pose en se moment est la suivante: quel fût le chemin suivi par la décision d’imposer aux sites web de demander des autorisations en matière de cookies ? Car se serait peu être une bonne voie. Quant pensez-vous ? Et, l’un d’entre-vous connaît-il ce cheminement ?
Si, les renseignements que j’ai donné sont extraits des bilans annuels obligatoires et publiques ainsi que de la déclaration de la société (on conserve les historiques). Ce que j’ai mis sur Deezer est le résumé donné par Qwant, mais on obtient bcp plus en fouillant avec une fiabilité qui peut être douteuse. Honnetement, je pense qu’il y a plus de mensonges dans les renseignemnts que donnent les gens sur eux que ds ceux qu’on trouve sur les entreprises. Par ailleurs les renseignements sur les personnes sont essentiellement destinés à leur vendre des trucs, les renseignements sur les entreprises peuvent être bcp plus violents. Imagine l’équivalent d’un Tripadvisor généralisé aux individus. Les parents d’une de mes élèves avaient un restaurant, le restaurant d’en face a dézingué leur établissement sur tripadvisor en une série d’avis publiés sur 3 semaines: le chiffre d’affaire a été divisé par 3, l’élève avait des crises de larmes, le restaurant a été à 2 doigts de la faillite et le père est parti en dépression. La manoeuvre a été prouvée mais cela a pris une année scolaire et la réparation des dégats encore plus. Les renseignements sur les entreprises c’est aussi ça. Quels renseignements seraient ds ce transactor?
En fait cette idée de juger en quelques phrases ou sur une note un individu, une entreprise ou quoi que ce soit est dangeureuse.
La publication d’un bilan est soumise à différentes règles, notament de confidentialité. Mais cela n’implique une honneteté pleine et entière, ce n’est qu’un bilan, et un bilan ca se manipukle, surotut dfans les groupes (mise en difficulté d’une filiale française en transférant des actifs dans une filiale étrangère non soumies aux mêmes règles; transfert des tous les actifs d’une filiale dans une autre et transfert du passif de l’autre dans la filiale, pour la mettre en liquidation et la racheter après effacement de ses dettes par le même groupe, pratique très courante dan sles grands groupes et notamment dans le de Zodia avec la famille Mulliez).
Il ne peut y avoir d’honneteté d’une entreprise (grosse disons) dans un système capitaliste car le principe de base relève de l’offuscation et de la tromperie.
Tripadvisor est une arnaque, car il y a des équipes payées par des entreprises pour mettre des avis complètements faux.
La capitalisme ne peut pas se permettre l’hoinneteté, sinon il s’ecroule; la crise des subprime en ests un bon exemple; y a-t-il un arrêt des pratiques liées à cette crise? non, ils ont juste déplacé le problème.
Dans qu’on peut spéculer sur le risque et la faillite, voir spéculer tout cours, ton système ne marchera pas.
Vérifier automatiquement, ne signifie pas fournir une preuve absolue du risque 0. C’est plutôt un indice de confiance qui, comme toute probabilité ne dit rien sur un tirage particulier. Mais un système tel que le « transactor » peut inclure des bases de donnés qui, s’enrichissant de faits avérés (comment?) qui consolide la probabilité. C’est aussi un mécanisme qui peut évoluer et apprendre.