[quote=“MisterFreez”]Je parle de vidéo passé sur France2[/quote]encore vague.
[quote=“MisterFreez”]mais j’aurais pu parler de la pendaison de Saddam qui a tout juste était coupé ou les soldats américains qui jouent avec osements[/quote]ça c’est carrément de l’intoxe, mais qu’est ce que tu racontes franchement, quels ossements ?
[quote=“MisterFreez”]ou qui torturent[/quote]rôô sont vraiment diaboliques ces américains hein ?
oui ça je te le fais pas dire, s’en prendre à un peuple à la base des plus pacifiques, c’est ignoble. Les américains, et les nations unies pour le coup, s’en prenaient à une des armées les plus puissantes de la région, et envahissante (1991), et objectivement (peu importe les raisons invoquées),à un pays où une partie du peuple était torturée, opprimée, terrorisée, sous le contrôle de son dirigeant, dernièrement.
[quote=“MisterFreez”]Les anciens soldats de Saddam sont devenu des milices, je crois, et la vidéo dont je parle montrait un homme à terre sans arme.[/quote]oui mais je ne parle pas de milice, mais de police, du futur état irakien, qui ferait bien de se réaliser pleinement, mais comme tu va pouvoir le lire dans un extrait d’article que j’ai choisi, c’est désespérant :
[quote=“Irak : état des lieux politico-militaires en 2006”]
Tolstoi : Les Américains ont-ils mis la main sur le pétrole irakien et fait signer des contrats leur donnant l’expoitation des puits ?
Pierre-Jean Luizard : Contrairement à ce que l’on a beaucoup dit, le pétrole n’était pas la cause essentielle motivant la guerre de 2003.
Les Américains bénéficiaient dans les années 1990, avec un régime de Saddam Hussein vaincu et soumis à l’embargo, d’une situation idéale d’un point de vue pétrolier : sans être en première ligne ni à avoir à assumer le coût politique et militaire d’une occupation, ils avaient le contrôle indirect des deuxièmes ressources de pétrole du monde par une instrumentalisation des résolutions de l’ONU, et notamment de celle connue sous le nom de “pétrole contre nourriture”.
La situation qui prévaut depuis la chute de Saddam Hussein n’a pas permis un redémarrage de l’industrie pétrolière irakienne. L’insécurité régnante rend le coût du pétrole irakien prohibitif, et les sociétés américaines, pour la plupart, ne se sont pas engagées sur un terrain aussi miné, où personne ne semble en mesure d’assurer la sécurité de leurs employés.
En revanche, le pétrole vient exacerber les tensions intercommunautaires, puisque dans le contexte de surenchère communautaire actuel, les chiites et les Kurdes revendiquent à leur seul profit le bénéfice de l’exploitation de tout nouveau gisement découvert, comme la nouvelle Constitution leur en donne le droit. Par ailleurs, le pétrole du Nord se trouve dans des régions mixtes, à la fois arabes, kurdes, turkmènes, sunnites et chiites, ce qui rend irréalisable toute perspective de tracé d’une frontière ethnique entre un Irak arabe et un Kurdistan autonome.
L’abcès de fixation que constitue la ville pétrolière de Kirkouk, revendiquée à la fois par les Kurdes, les chiites, les Arabes sunnites et les Turkmènes, symbolise l’impasse que pourrait constituer un projet de partition de l’Irak sur des bases communautaires, ethniques et confessionnelles.
Tolstoi : Comment expliquez-vous que les Américians n’aient pas pu capturer Zarkaoui ?
Pierre-Jean Luizard : Les Américains aujourd’hui en Irak n’ont plus la maîtrise du terrain. Ce fait est une réalité depuis maintenant près de deux ans. On a vu un processus croissant de prise du pouvoir localement par des milices liées à des partis politiques ou liées à la guérilla antiaméricaine.
La zone arabe sunnite est depuis la chute du régime de Saddam Hussein un sanctuaire pour les combattants étrangers liés à Al-Qaida, même si des divergences et des divisions sont apparues récemment au sujet de la stratégie de la terre brûlée que semble avoir retenue Zarkaoui. Cependant, le désespoir des Arabes sunnites, qui n’accepteront jamais ce qui semble être leur sort de façon inéluctable dans le cadre du processus actuel, à savoir celui d’une minorité sans pouvoirs et sans richesses, continue à assurer à Zarkaoui non seulement une liberté de manœuvre, mais une base logistique qui ne se dément pas.
Rappelons qu’à ce jour, plus de 650 kamikazes sont morts en Irak, la plupart dans des attentats contre les chiites, et que l’immense majorité de ces kamikazes sont des Irakiens. Zarkaoui dispose donc encore d’une base en Irak, et il en sera ainsi tant que l’occupation durera.
Chat modéré par Nabil Wakim[/quote]