Je ne peux qu’être de ton avis sur la précision des mots.
Je m’efforce toujours d’être le plus précis possible quand j’écris, par exemple, un tuto. J’ai horreur de jouer aux devinettes et ça me “fatigue” de devoir demander des explications.
Cela dit, pour les mots traduits, mes connaissances en Anglais sont trop minimes pour pouvoir en juger l’exactitude.
Je fais beaucoup d’erreurs moi aussi, et j’aime quand on me propose une meilleure formulation, même si des fois, je suis tellement pris par l’action que je remet à plus tard la lecture qu’on me propose (ça doit être frustrant pour ceux qui me font ces propositions, mais bon…).
Je n’ai eu que 4 ans de cours d’anglais scolaire, et j’aimerai pouvoir un jour passer quelques temps dans un pays anglophone, car je n’y suis jamais allé.
J’ai pourtant obtenus un 91% en grammaire et 76% en vocabulaire à mon dernier TOEIC.
C’est en lisant toutes les documentations techniques électronique, mécanique, informatique (les RFC), et en écoutant des belles chansons et poèmes anglais et américains que c’est venu progressivement, sans que je m’en rende compte.
Au début, tu passe ton temps avec un dictionnaire, puis à rebondir sur chaque mots cités dans la définition, mais on assimile vite, quand on met en pratique à mesure.
Par contre, je me rends compte que je manque beaucoup de vocabulaire quand je lis des textes littéraires classiques anglais, et il me faudra aller écouter autre chose que des chansons et lire des notices techniques pour améliorer ça, et parfois, mes enfants rigolent bien quand ils m’entendent prononcer mal un mot que je connais, parce que je l’ai lu et compris, mais comme je ne l’ais jamais entendu prononcé.
Le mieux, pour ne pas faire d’erreur d’écriture, c’est de ne rien écrire, ou de le faire écrire par d’autres
Ça me fait pense à un lien que je viens de passer à mes enfants, sur U2 qui refait quelque chose sur le NET.
Surtout mon fils aîné (48 ans) qui en était un fan.
Comme titre du mail, j’ai mis " nouvel album de “U deux”, de la façon que je nommais ce groupe il y a … beaucoup.
Pour moi, l’Anglais scolaire est encore plus court : 3 ans mais c’est ensuite dans le métier que j’ai exercé pendant 15 ans à Paris (taxi) que j’ai un peu appris cette langue. toutefois, les conversations n’avaient rien de technique , d’où ma fatigue à lire des pages sur Linux, entre autres.
Toi, tu as décidé de faire passer un mauvais quart d’heure à des mouches…
Que je sache, l’option “extraire” de tar, 7-Zip ou WinZip ne supprime pas les fichiers extraits de l’archive source. Transférer un fichier par le réseau revient également à effectuer une copie, sans suppression du fichier source. Extraire une information d’un document ne supprime pas cette information du document. L’information est immatérielle, seul son support l’est. Contrairement à un objet matériel, donner une information ne t’en prive pas. On l’a assez répété à propos d’HADOPI pour affirmer que la copie n’est pas du vol.
Les mots ont toujours un sens légèrement voire complètement différent en fonction du domaine d’utilisation. En informatique, la plupart du temps l’information source ne disparaît pas lorsqu’on l’extrait ou la transfère d’un endroit à un autre. Certes il y a des contre-exemples, comme la compression par gzip qui remplace le fichier originel par le fichier compressé (et vice versa à la décompression), ou la lecture d’une mémoire à tores magnétiques qui détruit l’information stockée.
[quote=“PascalHambourg”]…On l’a assez répété à propos d’HADOPI pour affirmer que la copie n’est pas du vol.…[/quote] Ah ça oui, pour Hadopi, ils ne se sont pas du tout trompé de mot, aucune équivoque possible, aucun risque d “annulation pour vice de forme”.
Pour le reste, je trouve simplement que c’est dommage d’employer les mots transfert et extraire, pour une copie.
Mais bon, si ça se vend mieux comme ça après tout, on va quand même pas revenir en arrière rien que pour garder le sens original des mots, ça serait prendre le risque d’aggraver la croissance négative.
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C’est vrai que cette histoire de sens des mots pourrait être vue comme un détail, mais c’est quand même avec des détails comme ça qu’on peut informer ou embrouiller.
NOTE: Si je met une pointe de cynisme par ci par là, n’y voyez surtout jamais rien d’insultant ou d’irrespectueux, c’est juste une pointe d’humour.
Pascal, je rebondis donc sur la question que j’avais posée plus haut :
Peux-tu donner quelques explications supplémentaire sur “extraire” dans le cas précis de ce fil.
exécution plus rapide ?
commande à effectuer ?
etc.
Quelle question ? “Extraire” est juste un mot pour désigner une action dont le résultat est le même.
OK, j’avais mal interprété ce mot entre guillemets, pensant qu’il s’agissait d’une commande.
Donc, ‘extraire’, c’est ce que j’avais fait en premier puis, tout simplement recopié dans la clef, toute cette extraction MAIS ça n’avait pas donné le résultat escompté.
“Extraire” (ou “extract” en anglais) est bien une commande/option des programmes que j’ai cités.
Soit je ne comprends plus ma langue maternelle, soit je ne sais plus m’en servir pour m’exprimer.
[quote]Pascal, … Peux-tu donner quelques explications supplémentaire sur “extraire” dans le cas précis de ce fil.
exécution plus rapide ?
commande à effectuer ?[/quote]
[quote]“Extraire” (ou “extract” en anglais) est bien une commande/option des programmes que j’ai cités.
[/quote]
extraire c’est recueillir un sous ensemble du tout. Cela peut être desctrucitif (extraire de l’alcool par distillation) ou non (extraire une liste de contributeurs d’une liste de participants à un forum). Si il s’agit d’informations, c’est en général non destructif (le contre exemple est en mécanique quantique mais ça n’est pas le pbm ici). Entre autres, si tu as un ensemble de fichiers (une archive, un disque), tu peux en extraire un seul fichier du tout.
C’est ça que tu voulais comme explication?
Du point de vue terminologie, les logiciels spécialisés en traitement d’image .iso ne disent pas extraire, mais “restaurer le contenu de l’image iso”.
Moi j’opte pour “désassembler” qui a été cité il y a quelques pages…
[quote=“fran.b”]extraire c’est recueillir un sous ensemble du tout. Cela peut être desctrucitif (extraire de l’alcool par distillation) ou non (extraire une liste de contributeurs d’une liste de participants à un forum). Si il s’agit d’informations, c’est en général non destructif (le contre exemple est en mécanique quantique mais ça n’est pas le pbm ici). Entre autres, si tu as un ensemble de fichiers (une archive, un disque), tu peux en extraire un seul fichier du tout.
C’est ça que tu voulais comme explication?[/quote]
En Français, je sais ce que signifie le MOT “extraire”.
Mais ma question portait sur deux réponses de Pascal qui me semblent être contradictoires. Mais il est évident qu’il va me prouver le contraire
@taureau89_9 :
[quote]…les logiciels spécialisés en traitement d’image .iso ne disent pas extraire, mais “restaurer le contenu de l’image iso”.[/quote]
Cette terminologie convient mieux à ma compréhension , s’il ne s’agit que j de l’action.
Et c’est bien pour ça que je demandais s’il s’agissait d’une commande :
extraire -xyz /CHEMIN/fichier .iso
ou d’un acte.
(
Il y a «extraire des fichiers d’une archive» dont la terminologie est parfaite. En aucun cas c’est un détournement du mot extraire, et l’option «extract» que l’on retrouve dans la plupart des déarchiveurs (unzip, tar, etc) avec souvent une version abrégée qui est «-x».
Pascal disait que extraire (ou extract donc) était aussi une option d’une commande. C’est également une commande (paquet extract).
j’ajouterai que si utiliser un programme de compression sur un fichier en réduit la taille, cela n’en fait pas pour autant une [mono]archive[/mono], même si on préfère souvent compresser (pas toujours sans perte d’ailleurs) les fichiers afin de réduire l’espace de stockage utilisé par ses archives.
J’abandonne !
C’est sur que ça soulagerait les mouches. Pour resumer Pascal voulait dire qu’il y avait aussi une commande «extract» mais que ça n’est pas ce dont il parlait (il utilisait le mot extraire dans le sens usuel).
Je ne vois pas de contradiction. Une commande, c’est bien un mot qui désigne une action, non ?
Depuis mes premiers pas en informatique avec Linux, j’utilise et utilise encore mc (Midnight Commander).
(Merci à ncurses)
Ayant installé le paquetage genisoimage (dans lequel il y a [mono]isoinfo[/mono]), [mono]mc[/mono] en a automatiquement tenu compte, et quand j’ai besoin d’accéder à un [mono]système de fichier ISO9660[/mono], et donc au contenu d’une image ISO,
je sélectionne simplement le fichier image ISO avec les touches flèches haut/bas, et [mono]j’appuie simplement sur Entrée[/mono].
La touche [mono]Tab[/mono] me permet de passer dans le deuxième panneau, puis avec la touche [mono]F7[/mono], je n’ai plus qu’à donner un nom au répertoire à créer pour recevoir la copie et à valider ma saisie.
Je reviens ensuite dans l’autre panneau pour sélectionner les fichiers, répertoires à copier, et j’utilise la touche [mono]F5[/mono] pour lancer la copie.
Dans le répertoire créé, je peux maintenant faire ce que je veux avec la copie des fichiers et répertoires de l’image ISO.
NOTES :
Ci-dessous, un extrait du fichier [mono]~/.config/mc/mc.ext[/mono] concernant les fichiers [mono]ISO9660[/mono]
[code]…
ISO9660
regex/.([iI][sS][oO])$
Open=%cd %p/iso9660://
View=%view{ascii} isoinfo -l -i %f
Convert=%ls -lai %f
…[/code]
Les accès en lecture/écriture à une [mono]clef USB sont très très lent[/mono], mais il est pourtant tout-à fait possible d’utiliser [mono]autre chose qu’une clef USB[/mono] : un disque dur dans un boîtier USB/SATA fait aussi bien l’affaire.
(j’utilise un SSD de 40Gio d’occasion acheté à 20€).
De façon à ne pas avoir à sauvegarder les fichiers contenus dans ce disque, puis, une fois finit, être obligé de recréer un MBR, les partitions, et remettre en place chaque fichier sauvegardé,
je ne sauvegarde (dans un fichier sur ma machine avec [mono]dd[/mono]) [mono]que la zone du disque qui va être écrasée[/mono] par la copie de l’image ISO d’installation que je compte utiliser (ou autre).
Le fichier de sauvegarde résultant a donc la même taille que le fichier de l’image ISO à copier.
Ensuite, une fois que je n’ai plus besoin de cette clef-disque de boot, je n’ai plus qu’à y recopier avec [mono]dd[/mono] le fichier de sauvegarde, que j’avais mis de côté pour que ce disque se retrouve dans le même état qu’avant.
Un fichier d’une image ISO type netinstall n’est que de 220 Mio, il ne me faut donc que [mono]quelques secondes pour ces deux opérations[/mono].
S’il est nécessaire de créer un système de fichier FAT32 ou autre sur la clef USB (ou disque USB, donc), je le fais d’abord sur ma machine dans un fichier de la taille demandée (ou estimée) en [mono]mount[/mono]ant ce fichier comme un disque (périphérique loop)
et je n’ai ensuite plus qu’à recopier ce fichier “image disque” (après sauvegarde de la zone cible qui sera écrasée) de la même façon que pour l’image ISO netinstall.