Il y a un malaise certain avec ce rassemblement.
Il y a eu un haut le coeur général que ce soit en France ou dans le monde à propos des tueries de la semaine. Chacun a voulu manifester sont écoeurement et certains l’ont fait le soir même de la tuerie de Charlie. Le défilé de Dimanche s’est imposé comme une évidence (et était une évidence). Le seul point commun entre tous ceux qui ont défilé était le rejet de ce fascisme religieux et le dégout. Ça s’arrête là.
Pour moi il n’y avait plus rien à rajouter.
Ensuite, certains ont voulu trouver un sens à ce défilé:
- Les medias, particulièrement la télévision (la presse écrite a été très bien en général) pour vendre et meubler des images avec des commentaires qui n’avaient pas lieu d’être: la télévision devrait apprendre à se taire.
- Les politiques, pas forcément pour récupérer, mais pour montrer combien ils sont en phase avec ce qu’ils ont appelé de manière impropre un mouvement, l’unité existait sur ce que les gens ne veulent pas, mais pas sur ce qu’ils veulent.
- Certaines personnes qui s’imaginent que ce rassemblement est le point de départ de quelque chose alors qu’il s’agit juste d’établir que ce qui s’est passé est une limite à ne pas franchir.
À vouloir donner un sens et à disserter sans fin sur les bons sentiments, ces personnes particulièrement les medias l’ont «faisandé», pourri croyant lui donner une consistance et lui enlevant juste sa nature.
C’est regrettable mais c’était inévitable et prévisible. Est ce que cela constituait un bon prétexte pour ne pas aller à ce rassemblement? Non certainement pas, y aller s’imposait parce que le dégout était réel et devait être montré. Finalement le monsieur que j’ai vu portant une pancarte
[quote=“Le Monsieur”]Je suis Charlie car je veux avoir le déplaisir de voir Charlie en kiosque chaque semaine[/quote]avait bien compris l’esprit de ce rassemblement.